Putting new francophone archaeology on the Pacific map: Current work of early‐career researchers in “archéologie océaniste”

ABSTRACT On 24 November 2016, an international workshop bringing together francophone early‐career researchers and practitioners currently active in the field of Pacific archaeology was organised at The Australian National University. As access to opportunities for transnational exchange and represe...

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Published inArchaeology in Oceania Vol. 53; no. 2; pp. 103 - 115
Main Authors DOTTE‐SAROUT, EMILIE, CAUCHOIS, HINANUI, CHARLEUX, MICHEL, DOMERGUE, STÉPHANIE, HERMANN, AYMERIC, LAGARDE, LOUIS, LECLERC, MATHIEU, MARIC, TAMARA, MOLLE, GUILLAUME, NOLET, EMILIE, NOURY, ARNAUD, RURUA, VAHINE AHUURA, WADRAWANE, JEAN‐MARIE
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Richmond Wiley Subscription Services, Inc 01.07.2018
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Summary:ABSTRACT On 24 November 2016, an international workshop bringing together francophone early‐career researchers and practitioners currently active in the field of Pacific archaeology was organised at The Australian National University. As access to opportunities for transnational exchange and representation of their work is not always easy for this group, the aim was to provide an occasion for the ECRs to present their work in English to the Australia‐based academic audience of Pacific scholars. Currently, anglophone research is dominant in the region, in both academic centres of the Pacific rim and local institutions, where the methods and approaches advocated stem from a common tradition, while training and dissemination of research results use the shared language of English. Nonetheless, although less frequent, francophone approaches to Pacific archaeology have been present since the very early days of the discipline at the end of the nineteenth century, along with other non‐anglophone traditions. Given the history of French colonial presence in the region, this tradition has endured, but indeed evolved and did not always remain in isolation. In particular, some members of the generation that emerged in the 1980s and 1990s, following José Garanger's footsteps, have progressively managed to engage in several international projects and to get their research widely exposed and recognised. After several years without the arrival of new graduates, the past 10 years has seen an influx of newly qualified francophone archaeologists working in the Pacific, bringing fresh perspectives and changing the profile of practitioners in the field (Figure 1). Indeed, while the history of the discipline had been dominated by men and by French metropolitan archaeologists, the new cohort includes as many women as men and almost half of the group originates from the Pacific Islands. Most of them are also able to work within local institutions and to participate directly in the sociocultural contributions of archaeology in the islands. In an effort to promote a better integration of this group in the regional research sphere, this paper consists of short reports focusing on one aspect of the ECRs current work. RÉSUMÉ Le 24 novembre 2016 s'est tenu à l’Université Nationale Australienne un colloque rassemblant les chercheurs et professionnels en début de carrière (dits ‘ECR’) qui sont actuellement actifs dans le domaine de l'archéologie du Pacifique. L'accès a des opportunités pour présenter leur travail sur la scène internationale ou s'engager dans des échanges transnationaux n'est pas toujours aisé pour ce groupe, ainsi, le but était d'offrir une occasion aux ECRs d'exposer leur travail en anglais à des spécialistes du Pacifique basés en Australie. La recherche anglophone est actuellement dominante dans la région, que ce soit dans les centres académiques des pourtours du Pacifique comme dans les institutions locales : tous partagent des méthodes et approches issues d'une même tradition, alors que la formation aussi bien que la dissémination des résultats de la recherche utilisent la langue commune qu'est l'anglais. Cependant et bien que moins fréquentes, les approches francophones de l'archéologie du Pacifique sont présentes depuis les tout débuts de la discipline, à la fin du 19è siècle, parallèlement à d'autres traditions non‐anglophones. Etant donnée l'histoire de la présence coloniale française dans la région, cette activité s'est pérennisée tout en évoluant, et sans rester isolée. En particulier, quelques‐uns des membres de la génération qui suivit les pas de José Garanger dans les années 80 et 90, ont progressivement réussi à s'engager dans de nombreux projets internationaux, et à rendre leur recherche largement exposée et reconnue. Après plusieurs années sans nouveaux diplômés, la dernière décennie a été marquée par un afflux d'archéologues francophones récemment qualifiés travaillant dans le Pacifique (Figure 1). Leur arrivée apporte non seulement des perspectives nouvelles mais vient aussi changer le profil des pratiquants de la discipline. En effet, alors que l'histoire de l'archéologie océaniste est longtemps restée dominée par les hommes et par des archéologues français métropolitains, la nouvelle cohorte comprend autant de femmes que d'hommes et près de la moitié du groupe est originaire des îles du Pacifique. La plupart d'entre eux ont aussi la possibilité de travailler dans les institutions locales et de participer directement aux contributions socioculturelles de l'archéologie dans les îles. Dans le but de promouvoir une meilleure intégration de ce groupe dans la sphère régionale de recherche, cet article rassemble de courts rapports présentant un aspect particulier du travail actuel mené par chacun de ces ECRs.
ISSN:0728-4896
1834-4453
DOI:10.1002/arco.5146