Black citizenship, Afropolitan critiques: vernacular heritage‐making and the negotiation of race in the Netherlands

This paper offers a new perspective on the relationship between the contested terrain of race and the politics of heritage and belonging in postcolonial Europe. Presenting material from the Netherlands, I argue that instead of reproducing the dyadic white‐majority–black‐minority framework, we must s...

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Published inSocial anthropology Vol. 27; no. 4; pp. 609 - 625
Main Author Witte, Marleen
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Oxford Berghahn Books, Inc 01.11.2019
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Summary:This paper offers a new perspective on the relationship between the contested terrain of race and the politics of heritage and belonging in postcolonial Europe. Presenting material from the Netherlands, I argue that instead of reproducing the dyadic white‐majority–black‐minority framework, we must situate the negotiation of race in the triangular relationship between the persistent ‘whiteness’ of Dutch nationhood, the country’s postcolonial Afro‐Caribbean population and its more recent African postmigrant population. Discussing ‘African heritage’ projects by young Dutch people of Afro‐Caribbean and Ghanaian descent respectively, I discern two different critiques of the racialised exclusivity of Dutchness. Struggles for ‘Black citizenship’ seek recognition of African heritage as part of Dutch colonial history and seek to inscribe Blackness into Dutch nationhood; ‘Afropolitan’ celebrations of ‘being African in the world’ not only question the primacy of Dutch national belonging but also resist hegemonic formulations of Blackness. In this ‘trialogue’, race gets done and undone in intersection with other axes of difference and inequality, including citizenship status, migration trajectory and African origin. The triadic framework the paper advances not only conveys the complexity of racial dynamics in heritage‐making, but also sensitises to alternative understandings of belonging and alternative sources of critique. Citoyenneté noire, critiques afropolites: constitution vernaculaire d’un patrimoine et les négociations de la race aux Pays‐Bas Cet article offre une nouvelle perspective sur la relation entre le terrain contesté de la race et la politique du patrimoine ainsi que l’appartenance à l’Europe postcoloniale. En présentant de la recherche dans les Pays‐Bas, je soutiens qu’au lieu de reproduire le cadre dyadique majorité blanche–minorité noire, nous devons situer la négociation de la race dans une relation triangulaire entre la «blancheur» persistante de la nationalité néerlandaise, la population postcolonial afro‐caribéen du pays, et sa population plus récente de post‐migration africaine. En discutant des projets «d’héritage africain» créé par de jeunes Néerlandais d’ascendance afro‐antillaise et ghanéenne, je discerne deux critiques différentes de l’exclusivité racialisée de l’identité néerlandaise. Les luttes pour la «citoyenneté noire» cherchent à faire reconnaître l’héritage africain en tant que partie intégrante de l’histoire coloniale néerlandaise et cherchent à inscrire l’identité black dans la nationalité néerlandaise; les célébrations «afropolites» de «l’être africain dans le monde» remettent en question non seulement la primauté de l’appartenance nationale des Pays‐Bas, mais également la résistance aux formulations hégémoniques de cette identité noire. Dans ce «trilogue», la race se fait et se défait au croisement d’autres axes de différence et d’inégalité, notamment le statut de citoyenneté, la trajectoire de la migration et l’origine africaine. Le cadre triadique que le document avance traduit non seulement la complexité de la dynamique raciale dans la constitution d’un patrimoine, mais sensibilise également à des conceptions alternatives de l’appartenance et à d’autres sources de critique.
ISSN:0964-0282
1469-8676
DOI:10.1111/1469-8676.12680