Utilisation des sous-produits agroalimentaires dans l’alimentation des poissons d’élevage en Côte d’Ivoire

Cette étude évalue l’impact de l’utilisation des sous-produits agroalimentaires dans l’alimentation des poissons d’élevage en Côte d’Ivoire. Une enquête a été réalisée en 2013 dans quinze principales zones piscicoles sur les caractéristiques technico-économiques des fermes, le profil socio-économiqu...

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Published inAgricultures (Montrouge) Vol. 25; no. 2; p. 25006
Main Authors Kimou, Nestor B., Koumi, Rachel A., Koffi, Mathias K., Atsé, Célestin B., Ouattara, Issa N., Kouamé, Patrice L.
Format Journal Article
LanguageEnglish
French
Published Paris EDP Sciences 01.03.2016
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Summary:Cette étude évalue l’impact de l’utilisation des sous-produits agroalimentaires dans l’alimentation des poissons d’élevage en Côte d’Ivoire. Une enquête a été réalisée en 2013 dans quinze principales zones piscicoles sur les caractéristiques technico-économiques des fermes, le profil socio-économique des promoteurs et les pratiques aquacoles, particulièrement l’alimentation des poissons. Les résultats révèlent que 71 % des pisciculteurs enquêtés utilisent des sous-produits agricoles durant au moins un stade de production. Parmi eux, 53 % utilisent exclusivement des sous-produits. Le son de riz (52 %) et le mélange de sons de riz et de maïs (28 %) sont les plus utilisés. Les prix moyens de ces sous-produits varient entre 20 et 105 FCFA/kg. Oreochromis niloticus et Heterotis niloticus sont les principales espèces élevées en polyculture sur les fermes. Les sous-produits sont utilisés en système semi-intensif, extensif et en rizipisciculture, en majorité en zone rurale. Les pisciculteurs sont pour la plupart des agriculteurs, âgés de plus de 40 ans. Les taux d’utilisation des sous-produits sont plus élevés dans les régions de l’Ouest, du Centre-Ouest et du Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire, par rapport à celles du Sud et de l’Est. Les rendements des fermes sont relativement faibles (544 à 2445 kg/ha/an), avec des gains moyens quotidiens de 0,87 et 9,97 g/j pour le tilapia et l’heterotis respectivement. L’analyse des stratégies des acteurs suggère la nécessité de définir des mécanismes d’accompagnement et de financement de la pisciculture, afin que ces acteurs puissent améliorer les formulations alimentaires à partir des matières premières locales et accessibles.
ISSN:1166-7699
1777-5949
1777-5949
DOI:10.1051/cagri/2016012