Girl Farm Labour and Double-Shift Schooling in the Gambia: The Paradox of Development Intervention

Cet article examine l'intensification des contributions domestiques et aux travaux de ferme des jeunes Gambiennes, intensification qui a résulté de l'introduction du roulement scolaire. S'inspirant de recherches sur le terrain parmi les fermi res et leurs filles à Brikama, l'arti...

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Published inCanadian journal of African studies Vol. 41; no. 2; pp. 258 - 288
Main Author Kea, Pamela
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Toronto Canadian Association of African Studies 01.01.2007
Taylor & Francis Ltd
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Summary:Cet article examine l'intensification des contributions domestiques et aux travaux de ferme des jeunes Gambiennes, intensification qui a résulté de l'introduction du roulement scolaire. S'inspirant de recherches sur le terrain parmi les fermi res et leurs filles à Brikama, l'article met en avant les arguments suivants: le roulement scolaire facilite une intensification et une appropriation croissante dé la valeur excédentaire résultant du travail domestique et agricole des filles, parce que les filles sont plus volontiers susceptibles de répondre aux obligations des travaux traditionnellement attachés à leur sexe, obligations qui jouent un rôle essentiel dans l'économie morale du ménage et dans exigences de la production agricole; en second lieu, le roulement scolaire met en lumi re la nature paradoxale de l'aide au développement selon laquelle, d'une part, la législation et la politique prévoient une réduction du travail des enfants grâce à une augmentation de l'ace s àia scolarité, et d'autre part, la politique scolaire néo-libérale contribue à faciliter l'intensification du travail domestique et des travaux de ferme des filles. Cet article maintient que l'intensification du travail des filles doit être placé dans un contexte plus large où le travail des enfants — plus particuli rement des filles — bon marché, flexible et rémunéré ou non, est le pivot essentiel au fonctionnement des processus locaux et globaux d'accumulation. /// This article examines the intensification of Gambian girls' domestic and farm labour contributions as a result of the introduction of double-shift schooling. Drawing on fieldwork among female farmers and their daughters in Brikama the article puts forth the following arguments: doubleshift schooling facilitates the intensification and increased appropriation of surplus value from girls' household and farm labour because girls are more readily able to meet gendered labour obligations that are central to the moral economy of the household and to the demands of agrarian production; secondly, double-shift schooling highlights the paradoxical nature of development intervention where, on the one hand, legislation and policy call for a reduction in child labour by increasing access to school and, on the other, neo-liberal educational policy serves to facilitate the intensification of girls' domestic and farm labour. This paper maintains that the intensification of girls' work must be placed within a wider context where children's — particularly girls — cheap, flexible and/or unremunerated labour is central to the functioning of local and global processes of accumulation.
ISSN:0008-3968
1923-3051
DOI:10.1080/00083968.2007.11434726