Mise en place de la culture in vitro de Mycobacterium ulcerans à partir d’échantillons cliniques versus recherche de BAAR et détection du génome bactérien à Abidjan, Côte d’Ivoire
Résumé Les infections dues à Mycobacterium ulcerans constituent un problème de santé publique en Côte d’Ivoire. Le diagnostic étiologique par l’isolement de la bactérie par la culture se heurte à la lenteur et aux difficultés de réalisation de celle-ci. Le but de cette étude a été de mettre en routi...
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Published in | Bulletin de la Société de pathologie exotique Vol. 103; no. 1; pp. 2 - 7 |
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Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Paris
Springer-Verlag
01.02.2010
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Summary: | Résumé
Les infections dues à
Mycobacterium ulcerans
constituent un problème de santé publique en Côte d’Ivoire. Le diagnostic étiologique par l’isolement de la bactérie par la culture se heurte à la lenteur et aux difficultés de réalisation de celle-ci. Le but de cette étude a été de mettre en routine la culture in vitro de
M. ulcerans
à partir d’exsudats et de biopsies cutanées de malades suspectés d’avoir un ulcère de Buruli. Une attention particulière a été portée sur le conditionnement de l’échantillon, depuis le prélèvement jusqu’à son acheminement au laboratoire et l’ensemencement sur milieu Löwenstein-Jensen supplémenté de glycérol. Quel que soit le type d’analyse réalisé, le taux de positivité obtenu à partir des biopsies est supérieur à celui obtenu à partir des exsudats. L’application de trois techniques d’analyse a donné des taux de positivité de 26,7, 57,4 et 17,8 %, respectivement à l’examen microscopique, par
nested-PCR
(nPCR)
IS2404
directement à partir de l’échantillon et par culture. Le taux de contamination global par l’envahissement des trois tubes de culture par les champignons est de 15,8 %, avec respectivement des taux de 14,3 et 19,4 % à partir des exsudats et des biopsies. Tous les échantillons positifs à la coloration de Ziehl-Neelsen et en culture ont été aussi positifs par nPCR. La nPCR a permis la confirmation du diagnostic étiologique de l’agent responsable des ulcérations cutanées. Nos résultats montrent que la culture, malgré la croissance difficile de la bactérie peut être réalisée dans un laboratoire à moyens modestes sous les tropiques. L’approvisionnement en réactifs et consommables constitue l’une des difficultés majeures dans la mise en oeuvre de la culture. Seule sa mise en place permettra la réalisation des tests de sensibilité in vitro et in vivo en vue d’une meilleure prise en charge des malades de l’ulcère de Buruli. |
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ISSN: | 0037-9085 1961-9049 |
DOI: | 10.1007/s13149-009-0002-y |