Évaluation des anomalies motrices oesophagiennes au cours de la dysphagie avec endoscopie digestive haute normale

Résumé: But: La dysphagie est considérée, à juste titre, comme un symptôme d’alarme imposant le recours à l’endoscopie digestive haute qui peut être normale. La manométrie oesophagienne est le deuxième examen demandé pour explorer ce symptôme. Le but de cette étude est d’évaluer la fréquence et iden...

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Published inActa endoscopica Vol. 42; no. 5; pp. 227 - 231
Main Authors Saké, K., Amrani, L., Serraj, I., Nya, M., Amrani, N.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Cachan Lavoisier 01.10.2012
Springer-Verlag
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Summary:Résumé: But: La dysphagie est considérée, à juste titre, comme un symptôme d’alarme imposant le recours à l’endoscopie digestive haute qui peut être normale. La manométrie oesophagienne est le deuxième examen demandé pour explorer ce symptôme. Le but de cette étude est d’évaluer la fréquence et identifier le type de troubles moteurs oesophagiens chez des patients dysphagiques ayant une endoscopie digestive haute normale. Patients et méthodes: C’était une étude rétrospective incluant tous les patients ayant une dysphagie avec une endoscopie digestive haute normale et adressés dans notre service pour la réalisation d’une manométrie œsophagienne. Les variables étudiées étaient: l’âge, le sexe, la durée d’évolution de la dysphagie, la pression de repos du SIO et sa relaxation à la déglutition, l’amplitude, la durée et la vitesse de propagation des contractions péristaltiques. Résultats: 226 patients étaient inclus: 114 femmes (50,4 %) et 112 hommes (49,6 %) dont l’âge moyen était de 44,23 ans ± 16,50. La durée d’évolution médiane de la dysphagie était de 12 mois [6,25–48]. La dysphagie était isolée dans 38 cas (16,8 %). La manométrie œsophagienne était anormale chez 144 patients (63,7 %). La relaxation inadéquate (l’achalasie) était le trouble moteur primitif le plus fréquent dans cette population étudiée (36,3 %). Conclusion: Chez les patients dysphagiques avec endoscopie normale, la manométrie œsophagienne doit être systématiquement réalisée pour rechercher des troubles moteurs œsophagiens. Ces derniers sont notés chez deux malades sur trois. L’achalasie est le trouble moteur primitif le plus fréquemment retrouvé. Abstract: Aims: Dysphagia is considered, rightly, as an alarm symptom requiring upper endoscopy which is sometimes normal. Esophageal manometry is the second examination performed to explore this symptom. The aims of this study are to evaluate the frequency and to identify the type of oesophageal motility disorders in patients with dysphagia with a normal endoscopy. Patients and methods: It was a retrospective study including patients with dysphagia with normal upper endoscopy and referred to our department for esophageal manometry. The variables assessed were: age; gender; dysphagia duration; LES pressure and relaxation on swallowing; amplitude, duration and propagation of peristaltic contractions. Results: 226 patients were included: 114 women (50.4 %) and 112 men (49.6 %) whose mean age was 44.23 ± 16.50 years. The median duration of dysphagia was 12 months [6.25–48]. Dysphagia was isolated in 38 cases (16.8 %). Esophageal manometry was abnormal in 144 patients (63.7 %). The inadequate relaxation (achalasia) was the most frequent primary motor disorder in these patients (36.3 %). Conclusion: In patients with dysphagia with normal upper endoscopy, esophageal manometry should be routinely performed to diagnose esophageal motility disorders. These are noted in 2 of 3 patients. Achalasia is a primary motor disorder most often frequent.
Bibliography:Article Original / Original Article
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ark:/67375/HT0-6NS5H6G5-S
ArticleID:279
article-ID:s10190-012-0279-8
ISSN:0240-642X
1958-5454
DOI:10.1007/s10190-012-0279-8