Impact de l’estimation de la population affiliée à l’assurance-maladie sur le calcul de la prévalence pharmacologique du diabète à l’échelle régionale et territoriale

Data derived from Health Insurance databases are very useful for health observation. These data are however still underused, particularly for small local areas. This may be partly explained by the lack of reliable data on the number of insured people. Recent simplification of the Répertoire national...

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Published inRevue d'épidémiologie et de santé publique Vol. 57; no. 3; pp. 159 - 167
Main Authors Jardin, M., Bocquier, A., Nauleau, S., Millon, C., Verger, P.
Format Journal Article
LanguageFrench
English
Published Issy les Moulineaux Elsevier Masson SAS 01.06.2009
Elsevier Masson
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Summary:Data derived from Health Insurance databases are very useful for health observation. These data are however still underused, particularly for small local areas. This may be partly explained by the lack of reliable data on the number of insured people. Recent simplification of the Répertoire national interrégimes de l’assurance-maladie (RNIAM) indicator (French register of health insurance) gives the opportunity to improve the usefulness of these databases. This indicator specifies the beneficiaries’ status towards the General Health Insurance Fund. This study aimed to select the population of beneficiaries, which could be most adequately used to calculate health indicators based on these data. Data were collected from the outpatient database of the Southeastern France General Health Fund. We compared beneficiaries’ characteristics according to the RNIAM indicator, calculated the annual unadjusted and age-adjusted regional and local prevalence of diabetes mellitus in two different populations: the whole initial beneficiaries database, and the population of “effective” beneficiaries (persons whose reimbursements were effectively managed by the General Health Insurance). The initial database included 4,817,871 beneficiaries. Almost 80% were in the “effective” population, 14% had left the General Health Insurance, or Southeastern France, and 4% were doubles. The annual unadjusted prevalence of diabetes mellitus was 3.31% in the initial database, and more than 20% higher when calculated among “effective” beneficiaries. Impact on aged-adjusted prevalence was less important (+9% at regional level), but the increase varied from 6 to 42% for the small local areas. Impact was much higher on age and gender specific rates. When Health Insurance databases are used to calculate health indicators at various geographical levels, only “effective” beneficiaries should be selected. The methodology for determining health indicators might be improved by updating databases (e.g. the date of the RNIAM indicator last update should be added). Malgré leur intérêt pour l’observation sanitaire, les bases de remboursements de l’assurance-maladie sont peu exploitées à l’échelle territoriale, cela en partie en raison de l’absence de données fiables sur les effectifs de bénéficiaires. La simplification récente de l’indicateur du Répertoire national interrégimes de l’assurance-maladie (RNIAM) offre la possibilité d’améliorer l’exploitation de ces bases. Celui-ci précise le statut des bénéficiaires vis-à-vis des caisses primaires d’assurance-maladie. L’objectif de cette étude est de définir la population des bénéficiaires à retenir pour la construction d’indicateurs de recours aux soins. À partir des bases de données du régime général stricto sensu de l’assurance-maladie de la région Provence–Alpes–Côte-d’Azur (Paca), les caractéristiques des bénéficiaires ont été comparées selon la modalité RNIAM ; les prévalences pharmacologiques du diabète, brutes et standardisées sur l’âge, ont été calculées dans la population de la base initiale et dans celle des bénéficiaires « effectifs » (situation régularisée et bénéficiaires gérés par le régime général de l’assurance-maladie), en Paca et dans les 25 territoires de proximité. Parmi les 4 817 871 bénéficiaires de la base initiale, près de 80 % étaient des bénéficiaires « effectifs », 14 % des personnes ayant changé de régime ou de région et 4 % des dossiers étant des « doublons ». La prévalence pharmacologique brute du diabète, de 3,31 % dans la base initiale, augmentait de plus de 20 % en restreignant l’étude aux bénéficiaires « effectifs ». L’impact sur la prévalence standardisée était plus faible (+9 % en moyenne), mais variait de façon importante selon les territoires (entre +6 et +42 %). L’impact du choix de la population était plus important sur les taux spécifiques par âge et sexe. La population des bénéficiaires « effectifs » semble la population la plus pertinente à prendre en compte pour le calcul d’indicateurs de recours aux soins chez les assurés du régime général de sécurité sociale à différentes échelles territoriales. Les changements à venir au niveau de la mise à jour des bases de remboursements de l’assurance-maladie, notamment la date d’actualisation de l’indicateur RNIAM, permettront d’affiner la construction d’indicateurs.
ISSN:0398-7620
1773-0627
DOI:10.1016/j.respe.2009.01.001