O78 Le GFT505, premier co-agoniste PPAR α/δ, a une double action favorable sur les paramètres lipidiques et glucidiques chez les sujets pré-diabétiques
Introduction Le GFT505 est un nouveau médicament candidat dans le traitement des maladies métaboliques, qui agit en activant les récepteurs nucléaires PPARα et PPARδ, sans action sur PPARγ. Dans une première étude de phase IIa menée chez 98 patients ayant une dyslipidémie mixte, la prise de 80 mg/j...
Saved in:
Published in | Diabetes & metabolism Vol. 37; no. 1; pp. A19 - A20 |
---|---|
Main Authors | , , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Elsevier Masson SAS
2011
|
Subjects | |
Online Access | Get full text |
Cover
Loading…
Summary: | Introduction Le GFT505 est un nouveau médicament candidat dans le traitement des maladies métaboliques, qui agit en activant les récepteurs nucléaires PPARα et PPARδ, sans action sur PPARγ. Dans une première étude de phase IIa menée chez 98 patients ayant une dyslipidémie mixte, la prise de 80 mg/j de GFT505 pendant 28 jours diminue les triglycérides (TG) plasmatiques et augmente le HDL-C de façon significative. L’objectif de ce travail est d’étudier l’action du GFT505 chez des sujets pré-diabétiques. Patients et méthodes Étude multicentrique, randomisée, en double aveugle contre placebo chez 47 sujets recrutés sur la base d’une intolérance au glucose et d’une hyperglycémie modérée à jeun, associés à une obésité abdominale. Les sujets recevaient du GFT505 à la dose de 80 mg/j (n = 23) ou un placebo (n = 24) pendant 5 semaines. Résultats Au bout de 28 jours de traitement, une diminution significative des TG de 25% (P = 0.0003) et du LDL-C de 11% (P = 0.0049), associée à une augmentation du HDL-C de 9% (P = 0.003) ont été observés sous GFT505 par rapport au placebo. Une diminution significative de la glycémie à jeun de 5% (− 0.33 mmol/l ; P = 0.03) et de la fructosamine de 3.63% (P = 0.02) ont été relevées dans le groupe GFT505. L’insulinorésistance s’est améliorée sous GFT505 avec une diminution significative de l’insulinémie de 25% (P = 0.009) et de l’indice HOMA-IR de 31% (P = 0.0027). Le GFT505 a entrainé une diminution significative de marqueurs d’inflammation : fibrinogène (− 10%, P = 0.0128) ; haptoglobine (− 16%, P = 0.007) ; ainsi que des marqueurs de stéatose hépatique : GGT (− 16.5% ; P = 0.004) et ALAT (− 14.7%, P = 0.001). La tolérance du traitement a été bonne, sans survenue d’effets indésirables graves. Il n’a pas été observé d’augmentation significative de l’homocystéine sous GFT505. Conclusion Ces résultats suggèrent que le GFT505 est un bon candidat pour le traitement des complications métaboliques associées à l’insulinorésistance et au pré-diabète. |
---|---|
ISSN: | 1262-3636 1878-1780 |
DOI: | 10.1016/S1262-3636(11)70566-3 |