Abondance des mouches des fruits dans les zones de production fruitières de Côte d’Ivoire : dynamique des populations de Bactrocera invadens (Diptera : Tephritidae)
Introduction. L’objectif de notre étude a été de recenser les différentes espèces de Tephritidae présentes sur arbres fruitiers dans trois régions climatiques différentes de Côte d’Ivoire et d’identifier quelques plantes hôtes auxquelles elles sont associées. Matériel et méthodes. Un dispositif de p...
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Published in | Fruits (1978) Vol. 64; no. 5; pp. 313 - 324 |
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Main Authors | , , , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Les Ulis
EDP Sciences
01.09.2009
International Society for Horticultural Science |
Subjects | |
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Summary: | Introduction. L’objectif de notre étude a été de recenser les différentes espèces de Tephritidae présentes sur arbres fruitiers dans trois régions climatiques différentes de Côte d’Ivoire et d’identifier quelques plantes hôtes auxquelles elles sont associées. Matériel et méthodes. Un dispositif de pièges utilisant différentes phéromones a été mis en place dans les régions agro écologiques du sud (Azaguié, Abidjan) et du centre (Yamoussoukro) de la Côte d’Ivoire entre juin 2005 et septembre 2006. En complément, une collecte de fruits a été effectuée dans ces mêmes régions ainsi qu’au nord du pays (Korhogo). La fluctuation de la population de Bactrocera invadens a été suivie à partir de relevés hebdomadaires des pièges. Les mouches émergées des fruits collectés ont été identifiées et comptées. Résultats et discussion. Au total, 23 espèces de mouches des fruits ont été identifiées dont huit espèces particulières à Azaguié, une espèce à Abidjan et une espèce à Yamoussoukro. Les espèces B. invadens et D. mediovittatus ont été identifiées pour la première fois en Côte d’Ivoire. L’espèce B. invadens s’est révélée majoritaire sur les stations du sud et du centre de la Côte d’Ivoire. Elle est représentée à 85 % à Azaguié, à 99,90 % à Abidjan et à 95,40 % à Yamoussoukro. Le méthyl eugénol et le dorsalure ont été les plus efficaces pour capturer un grand nombre d’individus. Les genres Ceratitis et Dacus, bien que présentant une diversité spécifique, sont faiblement représentés sur les sites expérimentaux étudiés. Selon les zones agro écologiques et la période de fructification des manguiers en Côte d’Ivoire, les populations de B. invadens présentent différents pics de croissance. Conclusion. Des études complémentaires sur la biologie et le comportement de ce ravageur s’avéreront nécessaires pour l’application des méthodes de lutte optimale en vergers en Afrique de l’Ouest et, plus particulièrement, en Côte d’Ivoire.
Introduction. The objective of our study was to count various species of Tephritidae present on fruit trees in three different climatic areas of Côte d’Ivoire and to identify some host plants with which they are associated. Materials and methods. A set of different traps using pheromones was set up in the agro-ecological areas of the south (Azaguié, Abidjan) and center (Yamoussoukro) of Côte d’Ivoire from June 2005 to September 2006. In addition, a fruit collection was carried out in these same areas and in the north of the country (Korhogo). Fluctuation of Bactrocera invadens populations was followed from weekly observation of traps. The emerged fruit flies of the collected fruits were identified and counted. Results and discussion. In all, 23 species of fruit flies were identified including eight species particular to Azaguié, one species to Abidjan and one species to Yamoussoukro. The B. invadens and D. mediovittatus species were identified for the first time in Côte d’Ivoire. The B. invadens species appeared as the majority in the sites of the south and center of Côte d’Ivoire. It is represented with 85% in Azaguié, 99.90% in Abidjan and 95.40% in Yamoussoukro. Methyl eugenol and dorsalure were most effective in capturing a great number of individuals. The species Ceratitis and Dacus, although having a specific diversity, are slightly represented in the studied experimental sites. According to the agro-ecological zones and the fruiting period of the mango trees in Côte d’Ivoire, the B. invadens populations present various peaks of growth. Conclusion. Complementary studies regarding the biology and the behavior of this pest will prove to be necessary for the application of optimal control methods in orchards in West Africa and, more particularly, in Côte d’Ivoire. |
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Bibliography: | ark:/67375/80W-P0NT4RP8-D PII:S0248129409000280 istex:DCFC45423364E41E1B69420FDE005BBC089B3A0F publisher-ID:i9505 |
ISSN: | 0248-1294 1625-967X |
DOI: | 10.1051/fruits/2009028 |