Caractérisation de la substance blanche apparemment normale dans la sclérose en plaques par IRM de tenseur de diffusion

Résumé L’imagerie par résonance magnétique (IRM) constitue l’examen paraclinique essentiel pour le diagnostic de la sclérose en plaques (SEP) et la prise en charge du patient. Il permet de mettre en évidence le caractère inflammatoire de la maladie que l’on peut quantifier par la charge lésionnelle....

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Published inIngénierie et recherche biomédicale Vol. 30; no. 4; pp. 179 - 183
Main Authors Hannoun, S, Durand-Dubief, F, Jalalzai, W, Ibarrola, D, Comte, J.-C, Confavreux, C, Sappey-Marinier, D
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 2009
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Summary:Résumé L’imagerie par résonance magnétique (IRM) constitue l’examen paraclinique essentiel pour le diagnostic de la sclérose en plaques (SEP) et la prise en charge du patient. Il permet de mettre en évidence le caractère inflammatoire de la maladie que l’on peut quantifier par la charge lésionnelle. Néanmoins, l’IRM anatomique ne permet pas de prédire l’évolution de la SEP. C’est pourquoi, nous proposons d’évaluer de nouveaux marqueurs physiopathologiques par imagerie de tenseur de diffusion (DTI) afin de quantifier différents paramètres caractéristiques de la diffusivité tissulaire comme la diffusivité moyenne (MD), la fraction d’anisotropie (FA), et les diffusivités axiales (λa) et radiales (λr). La détermination des ces paramètres dans deux régions de la substance blanche apparemment normale (SBAN), en l’occurrence le corps calleux (CC) et la SB semi-ovale (SBs) ont montré des altérations significatives chez les patients SEP avec des différences entre les formes cliniques. Parmi ces résultats, il faut noter l’élévation plus importante de la diffusivité radiale qui constitue probablement un marqueur très sensible de l’atteinte myélinique. De plus, ces modifications de diffusivité sont corrélées avec la charge lésionnelle, ce qui montre l’importance de ce facteur dans l’évaluation des processus inflammatoires. En conclusion, la DTI est donc un outil très sensible pour la caractérisation physiopathologique de la SEP qui peut apporter de nouveaux marqueurs permettant une meilleure compréhension de l’évolution clinique du patient et une adaptation de l’approche thérapeutique.
ISSN:1959-0318
DOI:10.1016/j.irbm.2009.05.001