EVALUATION OF THE QUALITY OF GROUNDWATER USED FOR IRRIGATION IN THE MINA PLAIN, ALGERIA

Le développement de l'agriculture dans la plaine de la Mina est entravé par la sécheresse qui s'est installée ces dernieres années. En conséquence, la pénurie d'eau a favorisé l'utilisation intensive des eaux souterraines dont la qualité est méconnue. Ce comportement est l'u...

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Published inRevue des sciences de l'eau Vol. 32; no. 3; pp. 223 - 234
Main Authors Gorine, Mohamed, Benkhelifa, Mohammed, Gacem, Farid, Bellague, Djamal
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Québec RSE 2019
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Summary:Le développement de l'agriculture dans la plaine de la Mina est entravé par la sécheresse qui s'est installée ces dernieres années. En conséquence, la pénurie d'eau a favorisé l'utilisation intensive des eaux souterraines dont la qualité est méconnue. Ce comportement est l'un des précurseurs de la dégradation des sols. La connaissance de la qualité de l'eau d'irrigation utilisée devient primordiale. Dans ce contexte, des échantillons d'eau de 178 puits de la plaine de la Mina ont fait l'objet d'une analyse physicochimique, principalement la conductivité électrique (EC), le ratio d'adsorption de sodium (SAR) et l'indice de la qualité de l'eau d'irrigation (IQWI) ont été utilisés pour identifier les classes de la qualité des eaux ainsi que l'alcalinité résiduelle (RSC) pour déterminer les voies de salinisation. Les cartes thématiques établies par les deux méthodes (EC et SAR, IQWI) ont montré que 73,44 % de la superficie totale était utilisable pour l'irrigation et que 87,55 % de la superficie totale de la zone d'étude peut étre utilisée pour l'irrigation de sols a perméabilité élevée ou de l'eau devrait étre ajoutée pour éviter l'accumulation des sels. L'alcalinité résiduelle a révélé deux types de salinisation, une par voie neutre et une autre par voie alcaline, représentant respectivement 83,71 % et 16,29 % des puits. La conductivité électrique oscillait entre 2,24 et 16,50 dS-m'1, répartie en deux classes de salinité (C4, 44,03 % et C5, 55,97 %). Les valeurs du SAR fluctuaient entre un minimum de 4,28 et un maximum de 94,73 avec une dominance de la classe S2 représentant 49,57 % de la superficie totale. L'évaluation de la qualité des eaux souterraines par l'IQWI a révélé que 87,55 % de la zone d'étude de la Mina a une restriction sévere, ce qui est dominant dans les parties sud-est et sud-ouest de la zone. Le reste de la zone, 12,44 % et moins, releve de la catégorie de haute restriction. Cet indice simple utilise les plus importants parametres qui évaluent la qualité de l'eau d'irrigation pour la gestion.
ISSN:0992-7158
1718-8598
DOI:10.7202/1067306ar