Influence d’une correction podologique sur la giration pelvienne : étude statique et dynamique

Introduction Comprendre l’impact d’une correction podologique sur la giration pelvienne fournit une meilleure connaissance pour l’estimation des dysfonctions locomotrices et posturales (Eslami et al., 2006 ; Wada et al., 2014). Le but de notre étude a été de mettre en lien la stabilité pelvienne ave...

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Published inNeurophysiologie clinique Vol. 44; no. 5; pp. 509 - 510
Main Authors Samper, J.-M, Duc, S, Vermand, S, Ferrari, F.-J, Bertucci, W
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier SAS 01.11.2014
Elsevier Masson
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Summary:Introduction Comprendre l’impact d’une correction podologique sur la giration pelvienne fournit une meilleure connaissance pour l’estimation des dysfonctions locomotrices et posturales (Eslami et al., 2006 ; Wada et al., 2014). Le but de notre étude a été de mettre en lien la stabilité pelvienne avec la position du Centre de Pression (CdP), en s’interrogeant sur la possibilité que la correction des appuis plantaires entraîne ou non une modification de la statique pelvienne. Méthode Dix-sept participants sains présentant une giration pelvienne ont été sollicités pour maintenir une posture érigée pendant 51,2 s (Bove et al., 2007 ; Chiari et al. 2002) suivant deux conditions randomisées : « pieds nus sans correction » (S1) et « pieds nus avec correction podologique » (S2). La position moyenne médio-latérale (Xm) et sagittale (Ym) du centre de pression suivant les axes X et Y et l’indice de Variation de Vitesse (IVV) ont été enregistrées à l’aide d’une plate-forme stabilométrique (cyber Sabots® ) à une fréquence d’échantillonnage de 40 Hz. Résultats Les résultats statistiques (Test de Wilcoxon) ont montré une réduction significative de la giration pelvienne (p = 0,0007 < 0,01), du Xm (p = 0,003 < 0,01 ) , du Ym ( p = 0,004 < 0,01) et de l’IVV ( p = 0,009 < 0,01) avec la correction podologique. Discussion Ces résultats suggèrent que la giration pelvienne peut être limitée en modifiant les appuis plantaires. La correction podale entraîne nécessairement une modification de la stabilité posturale, et notamment de la position du CdP. En dépit de certaines limites de notre étude, les podologues doivent être attentifs à l’impact de leur traitement orthopédique sur l’équilibre global de leurs patients.
ISSN:0987-7053
1769-7131
DOI:10.1016/j.neucli.2014.09.052