Enquête « Compli’Asthme » : observance thérapeutique et bonne utilisation des médicaments inhalés dans l’asthme perçues par les médecins praticiens
L’enquête transversale « Compli’Asthme », réalisée en 2000 avec l’appui de la visite médicale Chiesi SA auprès de 1 758 médecins français prenant en charge des patients asthmatiques persistants (80 % de généralistes, 20 % de spécialistes) permettait aux praticiens de décrire au moyen d’un questionna...
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Published in | Revue de pneumologie clinique Vol. 60; no. 3; pp. 158 - 165 |
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Main Authors | , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Paris
Elsevier Masson SAS
01.06.2004
Masson |
Subjects | |
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Summary: | L’enquête transversale « Compli’Asthme », réalisée en 2000 avec l’appui de la visite médicale Chiesi SA auprès de 1 758 médecins français prenant en charge des patients asthmatiques persistants (80 % de généralistes, 20 % de spécialistes) permettait aux praticiens de décrire au moyen d’un questionnaire auto-administré leur perception, leurs connaissances et leur expérience de l’observance thérapeutique, de la corticophobie et de l’usage des dispositifs inhalateurs qu’ils prescrivent à leurs patients.
La mauvaise observance thérapeutique est perçue par 58 à 85 % de l’échantillon comme un problème fréquent, principalement causé par l’inaptitude à utiliser le dispositif inhalateur (enfants, sujets âgés) ou lié à l’oubli accidentel des médicaments (adulte, parents).
Pour 58 % des médecins interrogés, la corticophobie est une préoccupation fréquente du patient et les principales craintes des patients sont les effets anabolisants, la peur diffuse des effets secondaires et la dépendance au traitement. En cas de corticophobie, le praticien déclare interroger le patient, lui donner des explications et maintenir le traitement.
Quatre-vingt six pour cent des médecins ont déclaré prendre en compte les préférences de leurs patients lorsqu’ils prescrivaient le dispositif inhalateur, 90 % faire une démonstration du dispositif lors de la première prescription et 68 % refaire des démonstrations itératives. Pour 56 à 87 % des médecins interrogés, la mauvaise observance thérapeutique, la corticophobie, le mauvais usage du dispositif inhalateur pouvaient être dépistés et corrigés. Soixante-dix sept pour cent des médecins reconnaissaient en l’éducation du patient un facteur essentiel pour améliorer l’observance thérapeutique et le bon usage de l’inhalateur.
En cas de mauvaise observance des traitements inhalés et de mauvais usage des inhalateurs par les patients, les attitudes déclarées des médecins de l’échantillon suivaient les recommandations en vigueur.
A cross sectional survey was conducted in 2000 in coordination with the CHIESI medical representatives among 1758 French physicians caring for patients with persistent asthma (80 % general practitioners, 20 % specialists). This “Compli’Asthme” survey was based on a self-administered questionnaire designed to learn more about the physicians’ experience with good use of inhaled drugs and to collect information on therapeutic observance, corticophobia, and use of prescribed inhalers.
Poor observance was noted as an important problem by 58-85 % of the participants. Most of the problems were related to inability to use the inhaler properly (children, elderly subjects) or to patients forgetting to take their medications (adults, parents).
For 58 % of the participating physicians, corticophobia is frequent. The patients are worried about the anabolizing effect, secondary effects, and dependence. When there is a potential problem with corticophobia, physicians generally question the patients and provide explanations to achieve good observance.
Patient preference is taken into consideration by 86 % of the physicians prescribing inhalation devices; 90 % demonstrate use of the device at the first prescription and 68 % make repeated demonstrations at subsequent consultations. For 56-87 % of the physicians, poor therapeutic observance, corticophobia, and poor use of the inhaler can be detected and corrected. Patient education is an important element for 77 % of the physicians for improving observance and achieving good use of the inhaler.
When poor observance and poor use of the inhaler occur, the physicians responding to this questionnaire applied the currently recommended guidelines. |
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ISSN: | 0761-8417 |
DOI: | 10.1016/S0761-8417(04)72091-X |