SFCP CO-45 - Néphrectomie partielle par rétropéritonéoscopie; peut-on reconsidérer sa mauvaise réputation ?

La néphrectomie partielle laparoscopique (NPL) reste controversée chez les jeunes enfants en raison de taux élevé des complications et de conversion. Etude rétrospective mono centrique entre 1997–2013. La technique a été progressivement standardisée:1) position latérale, approche rétropéritonéale 2)...

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Published inArchives de pédiatrie : organe officiel de la Société française de pédiatrie Vol. 21; no. 5; p. 423
Main Authors Matta, R., Paye-Jaouen, A., Badawy, H., Al-Hazmi, H., Botto, N., Carricaburu, E., Elghoneimi, A.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier SAS 01.05.2014
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Summary:La néphrectomie partielle laparoscopique (NPL) reste controversée chez les jeunes enfants en raison de taux élevé des complications et de conversion. Etude rétrospective mono centrique entre 1997–2013. La technique a été progressivement standardisée:1) position latérale, approche rétropéritonéale 2) insertion rétrograde de cathéter urétéral dans le pole restant, injection de bleu de méthylène au cours de la section du parenchyme 3) le pole restant est gardé attaché au péritoine. L’évaluation est effectuée par échographie Doppler rénale +/_ scintigraphie au DMSA. 58 NPL (43 supérieurs) ont été effectuées à un âge médian de 15mois [1–156], durée opératoire 140min [75–270], durée d’hospitalisation 2 jrs, suivi 23mois [6–109]. Une seule conversion (1,7%) (4 mois, 6eme cas). Un seul enfant (1,7%) a eu une perte du pole inférieure restant, (7 ans, 4eme cas). Deux enfants ont eu urinome dont un nécessitant un drainage. 25 enfants ont été opérés à un âge <1an (43%) sans complications majeure. NPL reste une intervention à risque. Une technique standardisée et maitrisée peut réduire le taux des complications et de conversion. Le principal facteur limitant est la courbe d’apprentissage du chirurgien par rapport à l’âge du patient.
ISSN:0929-693X
1769-664X
DOI:10.1016/S0929-693X(14)71683-5