P2109 Une exposition expérimentale à l’ozone induit une insulino-résistance musculaire chez le rongeur : rôle du stress du réticulum endoplasmique

Introduction De récentes études épidémiologiques suggèrent que la pollution atmosphérique joue un rôle dans le développement du diabète de type 2. Parallèlement, le stress du réticulum endoplasmique (RE) a été mis en avant comme un acteur important dans le développement de l’insulino-résistance. Nou...

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Published inDiabetes & metabolism Vol. 39; pp. A93 - A94
Main Authors Vella, R, Pillon, N, Zarrouki, B, Croze, M, Geloen, A, Soulage, C
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 26.03.2013
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Summary:Introduction De récentes études épidémiologiques suggèrent que la pollution atmosphérique joue un rôle dans le développement du diabète de type 2. Parallèlement, le stress du réticulum endoplasmique (RE) a été mis en avant comme un acteur important dans le développement de l’insulino-résistance. Nous avons montré qu’une exposition à l’ozone pouvait induire chez le rat un état d’insulino-résistance. Les objectifs de cette étude sont 1) de montrer l’implication du stress du RE dans l’insulino-résistance développée par des rongeurs exposés à de l’ozone 2) d’étudier la réversibilité d’un tel phénomène afin de mesurer l’impact d’une exposition à l’échelle humaine. Matériels et méthodes Des souris Swiss et des rats Wistar ont été exposés à de l’ozone (0,8 ppm, 16 h). La sensibilité à l’insuline est mesurée à l’aide d’un test de tolérance à l’insuline. La voie de signalisation de l’insuline et le stress du RE ont été étudiés par western blotting. Le stress du RE et la sensibilité à l’insuline sont mesurés dans le muscle 24 h, 72 h et 96 h après exposition pour évaluer la réversibilité de ces paramètres après une exposition aigüe à l’ozone. Résultats Une exposition à l’ozone entraîne une insulino-résistance musculaire et un stress du réticulum endoplasmique, à l’origine de défauts dans la voie de signalisation de l’insuline. Ces effets peuvent être prévenus en inhibant le stress du réticulum endoplasmique par un prétraitement avec un chaperon chimique (acide phenylbutyrique). La sensibilité à l’insuline redevient comparable à celle des animaux contrôles seulement 96 h après exposition. Le stress du RE reste également effectif jusqu’à 96 h après exposition. Conclusion Une exposition aiguë à l’ozone génère chez le rongeur une insulino-résistance systémique due spécifiquement au développement d’une insulino-résistance musculaire. Les effets métaboliques de l’ozone persistent 72 h après exposition et le stress du réticulum endoplasmique joue un rôle prépondérant dans le développement de l’insulino-résistance.
ISSN:1262-3636
DOI:10.1016/S1262-3636(13)72019-6