P294 Utilisation du liraglutide dans la « vraie vie » : il y a répondeurs et répondeurs
Objectif Déterminer la proportion des diabétiques de type 2 répondeurs et non répondeurs en terme de poids et d’HbA1c après un an de traitement. Patients et méthodes Cinq centres de diabétologie ont colligé les données de patients mis consécutivement sous traitement par liraglutide et ont examiné l’...
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Published in | Diabetes & metabolism Vol. 40; p. A97 |
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Main Authors | , , , , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Elsevier Masson SAS
01.03.2014
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Subjects | |
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Summary: | Objectif Déterminer la proportion des diabétiques de type 2 répondeurs et non répondeurs en terme de poids et d’HbA1c après un an de traitement. Patients et méthodes Cinq centres de diabétologie ont colligé les données de patients mis consécutivement sous traitement par liraglutide et ont examiné l’évolution du poids et de l’HbA1c sur 12 mois. Seuls les patients ayant maintenu leur traitement à un an ont été analysés. Les critères de réponse ont été définis par une baisse pondérale > 3 kg et une diminution de l’HbA1c > 1 %. Les patients ont été répartis en trois groupes : non répondeurs, répondeurs HbA1c, répondeurs poids et doubles répondeurs poids et HbA1c. Résultats 162 patients ont été inclus sur 6 mois. Le sex ratio était de 0,89, l’âge moyen de 58,1 ± 10,7 ans, avec un IMC moyen de 35,5 ± 6,9 kg/m2 . L’HbA1c initiale était de 8,5 ± 1,5 % et l’ancienneté du diabète de 8,7 ± 6 ans. 25,5 % des malades étaient non répondeurs, 23 % répondeurs uniquement sur le poids, 21 % sur l’HbA1c seulement et 25,5 % sur les 2 critères. Le sex ratio était comparable entre ces 4 groupes. Les doubles répondeurs comparés aux non répondeurs étaient significativement plus jeunes (56,3 ± 9 vs 61,1 ± 10 ans p < 0,05), avaient un diabète plus récent (7,2 ± 3,7 vs 11,9 ± 5,7 ans p < 0,001) et un IMC initial plus élevé (38,5 ± 7,5 vs 35,2 ± 8 kg/m2 p < 0,01). Discussion Le liraglutide permet d’obtenir une réponse en termes d’équilibre glycémique et de perte pondérale chez un quart des malades en pratique clinique réelle. Une réponse favorable dissociée intéresse environ la moitié des patients soit sur le poids soit sur le niveau d’HbA1c, confirmant un effet propre et indépendant de la molécule sur le poids. La réponse est d’autant meilleure que le diabète est récent, que les patients sont jeunes et que leur IMC est plus élevé. |
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ISSN: | 1262-3636 |
DOI: | 10.1016/S1262-3636(14)72585-6 |