P159 Relation entre les paramètres cliniques, hormonaux et métaboliques et impact de l’insulinorésistance dans le syndrome des ovaires polykystiques

Introduction L’insulinorésistance (IR) est incriminée dans la survenue des anomalies métaboliques et hormonales accompagnant le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Elle expose à un risque accru de développement du diabète de type 2 et de pathologies cardio-vasculaires. Notre étude se propose...

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Published inDiabetes & metabolism Vol. 40; pp. A66 - A67
Main Authors Chadli-Chaieb, M, Abid-Safer, M, Trimeche-Ajmi, S, Slim, I, Kacem-Njah, M, Ach, K, Maaroufi, A, Chaieb, L
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.03.2014
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Summary:Introduction L’insulinorésistance (IR) est incriminée dans la survenue des anomalies métaboliques et hormonales accompagnant le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Elle expose à un risque accru de développement du diabète de type 2 et de pathologies cardio-vasculaires. Notre étude se propose de décrire les caractéristiques cliniques, hormonales et métaboliques du SOPK et d’analyser la corrélation entre les différents paramètres cliniques métaboliques et hormonaux, afin de faire ressortir l’implication de l’IR dans ces anomalies. Patients et méthodes Notre étude était prospective et a porté sur 40 femmes âgées de 14 à 35 ans, ayant consulté pour prise en charge d’un SOPK et ayant bénéficié d’un bilan métabolique et hormonal. Résultats L’IR suspectée en présence d’une répartition androïde des graisses, chez 47,5 % des patientes et d’un acanthosis nigricans, dans 25 % des cas, a été confirmée par un indice de HOMA supérieur à 1,97 chez 84 % des patientes. Le diabète patent et la baisse de la tolérance glucidique étaient notés dans 7,5 % et 10 % des cas. Une dyslipidémie était présente dans 35 % des cas. Le syndrome métabolique a été identifié chez 10 % des patientes. Il n’y avait pas de corrélation entre l’IMC d’une part et le score de Ferriman et la testostéronémie totale d’autre part. Cependant, une corrélation négative et significative a été trouvée entre l’IMC et la SHBG. Le taux de SHBG était corrélé négativement et de façon significative avec l’indice de HOMA d’une part, et la testostéronémie d’autre part. Une corrélation positive a aussi été objectivée entre les taux d’insulinémie d’une part et ceux d’IGF1 et d’IGFBP3. Conclusion Le pronostic du SOPK reste dominé par le risque de complications métaboliques et cardiovasculaires survenant à un âge jeune. L’IR peut être présente en l’absence d’obésité. Son rôle dans la genèse du SOPK est bien établi. La diminution de la SHBG plasmatique est un témoin potentiel d’IR.
ISSN:1262-3636
DOI:10.1016/S1262-3636(14)72451-6