P132 DIABASIS : perception et vécu du diabète de type 2 par les patients eux-mêmes en France

Introduction Les objectifs de cette étude étaient de décrire la perception du diabète de type 2 (DT2) dans un échantillon représentatif de la population française âgée de plus de 45 ans, en 2008. Patients et méthodes Des auto-questionnaires ont été envoyés par courrier (n = 18988), un excellent taux...

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Published inDiabetes & metabolism Vol. 35; p. A59
Main Authors Hochberg, G, Dejager, S, Eschwege, E, Guillausseau, P.J, Halimi, S, Virally, M.L, Peixoto, O, Mosnier Pudar, H
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 2009
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Summary:Introduction Les objectifs de cette étude étaient de décrire la perception du diabète de type 2 (DT2) dans un échantillon représentatif de la population française âgée de plus de 45 ans, en 2008. Patients et méthodes Des auto-questionnaires ont été envoyés par courrier (n = 18988), un excellent taux de réponses (77 %) a été obtenu : 14201 questionnaires ont pu être analysés dont 1092 réponses provenant de patients ayant un diabète. La prévalence du DT2 dans la population étudiée est de 7.7 % (avec 60 % hommes ; âge moyen de 66 ans ; âge au diagnostic : 55 ans ; BMI : 28,9 kg/m2 ) et le taux d’HbA1c moyen : 7 %. Nous présentons ici le vécu du diabète décrit par les patients eux-mêmes. Résultats À l’annonce du DT2 les patients sont inquiets (30 %), effrayés (13 %), en colère ou révoltés (4 %) et trouvent que c’est injuste (12 %). Quatre vingt cinq pour cent considèrent avoir besoin de plus d’informations au moment du diagnostic sur au moins un des aspects de la maladie ou de son traitement : prise médicamenteuse (49 %), risques liés au diabète (43 %), origine de la maladie (40 %), modifications de l’hygiène de vie (33 %). La moitié des patients pensent qu’il s’agit d’une maladie grave, surtout ceux inquiets à l’annonce du diagnostic, mais aussi les femmes, ceux qui ont une durée de diabète supérieure à 10 ans, ceux traités par insuline, et ceux qui sont le plus investis dans la gestion de leur maladie. 50 % des patients ont modifié leurs habitudes alimentaires, mais 71 % trouvent toujours difficile de faire une activité physique régulièrement. La famille et l’entourage sont essentiels pour la mise en place de changements de comportement durables au quotidien. Ils sont des soutiens, voire des conseillers qui facilitent le suivi des règles diététiques et d’exercice et la prise régulière des médicaments. Conclusion Lorsque les patients prennent conscience de l’importance de la maladie, ils sont plus disposés à suivre les conseils et à les mettre en application. La famille représente un soutien fondamental pour les patients dans la prise en charge quotidienne de leur maladie au long cours.
ISSN:1262-3636
1878-1780
DOI:10.1016/S1262-3636(09)71930-5