P2071 Le diabète de type 2 en France en 2012 ; données de l’enquête ObEpi

Introduction Les enquêtes épidémiologiques ObEpi évaluent depuis 1997 tous les 3 ans la prévalence du surpoids et de l’obésité des Français. Cette analyse décrit la population diabétique de type 2 (DT2) de l’enquête ObEpi 2012 selon les caractéristiques démographiques, sociales, propres de la maladi...

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Published inDiabetes & metabolism Vol. 39; p. A85
Main Authors Moisan, C, Charles, M.-A, Crine, A, Basdevant, A, Eschwège, E
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 26.03.2013
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Summary:Introduction Les enquêtes épidémiologiques ObEpi évaluent depuis 1997 tous les 3 ans la prévalence du surpoids et de l’obésité des Français. Cette analyse décrit la population diabétique de type 2 (DT2) de l’enquête ObEpi 2012 selon les caractéristiques démographiques, sociales, propres de la maladie et les comorbidités associées. Matériels et méthodes 20 000 foyers du panel Kantar Health ont reçu par voie postale un questionnaire auto administré de janvier à mars 2012. Les questionnaires de 25 714 adultes de 18 ans et plus représentatifs de la population française ont été complétés. Résultats 5,5 % des Français ont un DT 2. Leur âge moyen est de 65,9 ans et l’ancienneté moyenne du DT2 de 9,9 ans. Ils comprennent 55 % d’hommes. Leur IMC moyen est de 29,9 (29,4 hommes/30,6 femmes, p < 0,01). L’obésité (IMC ≥ 30) est de 43,1 % (39,9 % hommes/47 % femmes, p < 0,01). Les comorbidités traitées sont fréquentes : HTA 59,1 % ; dyslipidémie 59,9 % ; infarctus 7,0 % ; angor 3,8 % ; revascularisation 7,8 % ; insuffisance cardiaque 7,4 % ; apnée du sommeil 8,3 % ; arthrose 10,7 %. Traitement DT2 : injectable (13,6 % insuline ; 3,9 % GLP1), ADO (76,6 %, [19, 2 % iDDPIV]). Ressenti financier dégradé, 65,0 % des DT2 déclarent « être juste ou y arriver difficilement ou sans faire de dettes ». Conclusion La situation diabétologique reste préoccupante : par rapport à la population non diabétique de mêmes âge et sexe, toutes les valeurs des DT2 sont significativement en leur défaveur. Elles sont voisines de celles d’Entred 2007 sauf pour l’IMC un peu plus élevé dans ObEpi, le ressenti financier qui s’est détérioré et les traitements. De manière surprenante, alors que l’obésité est plus fréquente chez les femmes, la population DT2 dans ObEpi et Entred est plus masculine.
ISSN:1262-3636
DOI:10.1016/S1262-3636(13)71981-5