O41 Modalités d’utilisation du liraglutide par des endocrinologues de l’île de France dans le traitement du diabète de type 2 et résultats à 6 et 12 mois

Objectif Analyser l’utilisation du liraglutide par des spécialistes au cours de la première année suivant sa commercialisation. Patients et méthodes Sept centres de diabétologie situés en Ile de France ont colligé les données de patients mis sous traitement par liraglutide et l’évolution du poids et...

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Published inDiabetes & metabolism Vol. 38; p. A10
Main Authors Dupuy, O, Beressi, J.P, Cheikel, J, Levy, M, Lopez, I, Lormeau, B, Popelier, M, Bordier, L, Mayaudon, H
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.03.2012
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Summary:Objectif Analyser l’utilisation du liraglutide par des spécialistes au cours de la première année suivant sa commercialisation. Patients et méthodes Sept centres de diabétologie situés en Ile de France ont colligé les données de patients mis sous traitement par liraglutide et l’évolution du poids et de l’HbA1c à 6 et 12 mois. Résultats 250 patients ont été inclus. L’âge moyen à l’initiation du liraglutide est de 56,4 + 10 ans, le poids est de 99,7 + 18,5 kg pour 166,4 + 12,5 cm (IMC 36 kg/m2 ). L’HbA1c initiale est de 8,5 + 1,5 % et l’ancienneté du diabète estimée à 9,2 + 7 ans. Dans cette population 26 % des malades étaient déjà traités par insuline, 14 % par de l’exenatide dont 4 % avec de l’insuline. À 6 mois, 18 % ont interrompu le traitement, 10 % pour des troubles digestifs initiaux les 8 % restant pour inefficacité. La baisse pondérale est en moyenne de 3 kg (96,7 + 18,3) et la diminution de l’HbA1c est en moyenne de: 0,6 %. La mauvaise réponse au traitement a nécessité le recours à l’insuline chez 8 % des malades. Les malades non répondeurs étaient significativement plus âgés et plus minces que le reste de la population. Dans le groupe qui a poursuivi le traitement l’amélioration persiste après 1 an de suivi avec une diminution moyenne de l’HbA1c de 0,8 %. Discussion Les résultats observés, moins favorables que dans les études LEAD, s’expliquent par l’utilisation du liraglutide chez des patients dont l’obésité est plus sévère et dont le diabète est plus difficile à équilibrer (25 % de patients déjà sous insuline). La tolérance est conforme aux études de phase 3 et la simplicité d’utilisation du liraglutide explique le nombre de switch d’analogues du GLP1
ISSN:1262-3636
DOI:10.1016/S1262-3636(12)71019-4