P2093 Polyendocrinopathie auto-immune de type III révélée par un diabète de type 2
Introduction Les polyendocrinopathies auto-immunes sont des maladies caractérisées par au moins deux endocrinopathies auto-immunes et parfois une atteinte d’organe non endocrinienne. On distingue 4 types dont le type III est le moins fréquent. Ce type est scindé en 3 sous-types, tous comportant une...
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Published in | Diabetes & metabolism Vol. 39; p. A90 |
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Main Authors | , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Elsevier Masson SAS
26.03.2013
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Summary: | Introduction Les polyendocrinopathies auto-immunes sont des maladies caractérisées par au moins deux endocrinopathies auto-immunes et parfois une atteinte d’organe non endocrinienne. On distingue 4 types dont le type III est le moins fréquent. Ce type est scindé en 3 sous-types, tous comportant une atteinte thyroidienne auto-immune associée à un diabète de type 1 (IIIa), à une maladie de biermer (IIIb) et à une alopécie (IIIc). Le diabète de type 2, bien que ne résultant pas d’une atteinte auto-immune, son association à une polyendocrinopathie auto-immune est possible comme l’illustre notre cas. Patients et méthodes Dossier clinique. Observations Patiente de 42 ans en surpoids, ayant une forte hérédité diabétique. Elle est diabétique de type 2 connu depuis 2006 bien équilibré sous régime seul. Les Anticorps anti GAD étaient négatifs. Après 6 ans de régime, la patiente est admise dans le service pour déséquilibre du diabète avec une HbA1C à 8,6 %. Par ailleurs les anticorps anti thyroperoxydases sont fortement positifs supérieurs à 1 000 UI/ml avec une TSH normale. La numération formule sanguine a révélé une anémie à 6 g/dl, macrocytaire (VGM à 124) hypochrome ; la vitamine B12 réalisée est basse à 32 pg/ml avec des anticorps anti facteur intrinsèque fortement positifs à 74 AU/ml. La gastroscopie a montré une atrophie de la muqueuse gastrique avec infiltrat inflammatoire du chorion sans présence d’Helicobacter Pylori. Devant ce tableau, une poly-endocrinopathie de type IIIb a été retenue, associée à un diabète de type 2. Discussion La polyendocrinopathie de type III bien que rare est le plus souvent associée à un diabète de type 1. L’association maladie de biermer, thyroïdite auto-immune et diabète de type 2 ferait penser que le diabète de type 2 serait une maladie auto-immune comme le pensent certains chercheurs dans une étude américano-canadienne réalisée en 2011 incriminant l’activation des lymphocytes B responsable de l’insulinorésistance. |
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ISSN: | 1262-3636 |
DOI: | 10.1016/S1262-3636(13)72003-2 |