O66 Critères cliniques permettant l’identification de patients « MODY X » pour un criblage génétique élargi

Introduction La prévalence du MODY est sous-estimée en raison de la difficulté à distinguer un diabète de type monogénique d’un DT2 précoce. Patients et méthodes Évaluation phénotypique de 155 patients suspects de MODY ayant bénéficié d’un séquençage des gènes GCK et HNF1A. Comparaison de la probabi...

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Published inDiabetes & metabolism Vol. 39; p. A16
Main Authors Leroy, C, Fajardy, I, Vasseur, F, Bresson, R, Cazaubiel, M, Delecourt, F, Delefosse, D, Lemaire, C, Lepeut, M, Rouget, J.-P, Verrier, O, Froguel, P, Fontaine, P, Vambergue, A
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 26.03.2013
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Summary:Introduction La prévalence du MODY est sous-estimée en raison de la difficulté à distinguer un diabète de type monogénique d’un DT2 précoce. Patients et méthodes Évaluation phénotypique de 155 patients suspects de MODY ayant bénéficié d’un séquençage des gènes GCK et HNF1A. Comparaison de la probabilité d’être atteints d’un MODY selon les critères classiques du MODY et selon les algorithmes proposés par Shields et par Béllanné-Chantelot. Résultats 15 patients présentent un MODY 2, 20 un MODY 3 et 119 aucune mutation de GCK ni d’HNF1A (Groupe « Non mutés »). Le phénotype des patients MODY 2 et MODY 3 nous ont amené à définir des « critères élargis » qui sont : âge au diagnostic < 40 ans, IMC < 30 kg/m2 , ≥ 3 générations atteintes, dont au moins 2 avant l’âge de 40 ans. Les « Non mutés » sont significativement plus âgés et ont un IMC plus élevé. Les patients MODY 2 et MODY 3 ont plus souvent ≥ 3 générations atteintes et un âge au diagnostic chez les apparentés plus bas. Les algorithmes retrouvent des probabilités de MODY plus élevées chez les patients mutés que chez les « Non mutés ». Cependant, parmi les « Non mutés », 21 patients présentent les « critères élargis » du MODY et 17 autres ont une probabilité de MODY X selon Shields > 25 %. 6 autres patients présentent des anomalies morphologiques rénales orientant vers une anomalie génétique du développement. Conclusion Le profil phénotypique des « Non mutés » est variable vraisemblablement constitué de patients porteurs d’un MODY et de patients DT2. L’utilisation de critères diagnostiques « élargis » et d’outils prédictifs proposés en ligne permet d’extraire, de ce groupe, 44 patients éligibles pour la poursuite des explorations génétiques, rendues possibles par le développement de nouvelles méthodes de criblage génétique étendu.
ISSN:1262-3636
DOI:10.1016/S1262-3636(13)71678-1