PP8 Observance de la réalisation de glycémies postprandiales : étude randomisée comparant deux stratégies
Introduction La mesure post-prandiale de glycémie capillaire est difficilement réalisée en pratique journalière. Pour recueillir l’information sur les glycémies post-prandiales (GPP), on peut favoriser la réalisation de peu de tests pendant un temps long ou de beaucoup de tests pendant un temps cour...
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Published in | Diabetes & metabolism Vol. 34; p. H103 |
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Main Authors | , , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Elsevier Masson SAS
2008
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Summary: | Introduction La mesure post-prandiale de glycémie capillaire est difficilement réalisée en pratique journalière. Pour recueillir l’information sur les glycémies post-prandiales (GPP), on peut favoriser la réalisation de peu de tests pendant un temps long ou de beaucoup de tests pendant un temps court. Notre but était de comparer, par une étude randomisée, sur une durée de 4 semaines, deux stratégies différentes permettant d’optimiser le recueil des glycémies post-prandiales. Patients et méthodes Nous avons évalué, chez 60 patients diabétiques nécessitant un contrôle de la GPP, 2 méthodes différentes : – Stratégie concentrée- C- (1 glycémie post-prandiale/jour à horaire variable 3 semaines avant la consultation). – Stratégie étalée- E- (3 glycémies post-prandiales/jour la semaine précédent la consultation). L’objectif principal de notre étude était d’apprécier le nombre de sujets « observants » avec la stratégie C vs E (nombre de sujets nécessaires : 58 ; puissance de l’étude : 80 %). L’observance se définit par la réalisation pour un sujet d’au moins 50 % des glycémies pré-prandiales et 80 % de glycémies post-prandiales dans les 3 semaines précédant la consultation finale. Résultats Deux sujets ne sont venus qu’à la consultation initiale et sont non évaluables. Nous avons inclus 29 sujets dans chaque groupe. Les sujets ne différaient pas pour le sexe (C : 17 hommes vs E : 13 hommes), l’âge (C : 62,1 ± 9,9 vs E : 64,4 ± 10,4 ans), l’HbA1c (C : 9,0 ± 1,5 vs E : 8,4 ± 1,6 %) ou le traitement insulinique du diabète (C : 21 sujets vs E : 20 sujets). Le nombre de sujets observants ne différait pas significativement entre les 2 groupes (C : 19 sujets vs E : 22 sujets ; p = 0,387). Il n’y avait pas de différence entre les 2 stratégies pour le nombre de GPPréalisées (C : 32 ± 14 vs E : 30 ± 16 ; p = 0,626) ou le nombre de glycémies pré-prandiales réalisées (C : 74 ± 15 vs 75 ± 13 ; p = 0,756). Conclusion Les deux stratégies testées sont également performantes pour le recueil des glycémies post-prandiales. |
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ISSN: | 1262-3636 1878-1780 |
DOI: | 10.1016/S1262-3636(08)73141-0 |