CA-054: Amélioration du syndrome d'apnée du sommeil (SAS) chez le diabétique insulino-dépendant (DT1) parallèle à l'amélioration glycémique : un élément supplémentaire en faveur d'une cause neuropathique de l'affection

Introduction Le SAS n'est pas rare (20 %) au cours de l'évolution du DT1 et est volontiers associé à une neuropathie (2/3 des cas). Nous étudions l'évolution du SAS après optimisation glycémique. Patients et Méthodes 10 patients DT1 (âge : 54,7 ± 16,4 ans, 90 % hommes, diabétiques dep...

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Published inDiabetes & metabolism Vol. 42; pp. A49 - A50
Main Authors Courrèges, J, Iosup, A, Ghanassia, E, Thuan, J, Fisher, P, Bastide, N
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.03.2016
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Summary:Introduction Le SAS n'est pas rare (20 %) au cours de l'évolution du DT1 et est volontiers associé à une neuropathie (2/3 des cas). Nous étudions l'évolution du SAS après optimisation glycémique. Patients et Méthodes 10 patients DT1 (âge : 54,7 ± 16,4 ans, 90 % hommes, diabétiques depuis 25,3 ± 6,5 ans) présentent un SAS confirmé par polysomnographie (index apnée-hypopnée – IAH ≥ 10/h) et réparti en formes mineures (Fmi [IAH ≥ 10 < 15] : 3/10), modérées (Fmo [IAH ≥ 15 < 29] : 2/10) et sévères (Fs [IAH ≥ 30] : 5/10). Les formes sévères de SAS sont appareillées (pression positive) et le traitement du diabète optimisé (7/pompes à insuline et 3/multi-injections). HbA1c et polysomnographie sont recontrôlées à 1 an (T1). Résultats À T0, 4 patients/10 présentent une macro-angiopathie, 8/10 une micro-angiopathie (6 neuropathies) et 5 des hypoglycémies sévères (3 mal ressenties). À T1, 7 patients/10 sont améliorés (3 passages Fs à Fmo, 2 Fs à Fmi, 2 Fmo à Fmi), 2 restent stables et 1 s'aggrave (Fmi à Fmo). Les marqueurs du SAS diminuent (T0/T1) : IAH : 28,3 ± 17,7/16,7 ± 7,9/h – Δ : − 11,7/h ( p < 0,05) et micro-éveils : 24,5 ± 6,9/28 ± 9/h – Δ : +3,5 – NS) parallèlement à la baisse de l'HbA1c : 7,6 ± 0,9 %/7,3 ± 0,9 % − Δ : − 0,3 % – NS – (mais meilleure stabilité), sans modification significative du poids : 79,5 ± 17,9/80,9 ± 18,6 kg – Δ : +1,4 kg et IMC : 27 ± 5,4/26,9 ± 5,7 – Δ : – 0,1 kg/m2 – NS, ni des besoins d'insuline : 0,55 ± 0,15/0,6 ± 0,2 U/kg/j – Δ : +0,05 U/kg/j – NS. Les signes de neuropathie sont stables, les hypoglycémies mieux ressenties. Conclusions Ces observations constituent à notre connaissance, la première démonstration publiée, de régression d'un SAS chez le DT1, lors de l'amélioration du contrôle glycémique, sans modification pondérale et va dans le sens d'une cause neuropathique du SAS chez le DT1.
ISSN:1262-3636
DOI:10.1016/S1262-3636(16)30186-0