Une localisation rare d’un géant adénome pléomorphe

Introduction L’adénome pléomorphe est la tumeur bénigne la plus fréquente des glandes salivaires. Il intéresse le plus souvent les glandes parotides. Il s’agit généralement d’une tumeur sous muqueuse de petite taille. Nous rapportons le cas clinique d’un volumineux adénome pléomorphe du palais local...

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Published inJournal of neuroradiology Vol. 44; no. 2; p. 99
Main Authors Taiaa, Oumkaltoum, Chaoui, Badr, Sayad, Z, Zrarqi, R, Elmourabit, S, Benazzou, S, Boulaadas, M, Essakkali, L, Fikri, M, El Kettani, N, Elkhamlichi, A, Elhassani, M.-R, Jiddane, M
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.03.2017
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Summary:Introduction L’adénome pléomorphe est la tumeur bénigne la plus fréquente des glandes salivaires. Il intéresse le plus souvent les glandes parotides. Il s’agit généralement d’une tumeur sous muqueuse de petite taille. Nous rapportons le cas clinique d’un volumineux adénome pléomorphe du palais localement extensif tout en rappelant les particularités de cette localisation. Observation Il s’agissait d’un homme de 65 ans, sans antécédent pathologique notable en dehors d’un tabagisme chronique, qui a consulté pour une tumeur du palais évoluant depuis 12 mois, augmentant lentement de volume sans altération de l’état général. L’examen a mis en évidence une tumeur bosselée, recouverte d’une muqueuse saine, appendue à la partie droite du palais dure. Une TDM : a montré un processus tissulaire ostéolytique hétérogène du palais droit entendu au sinus maxillaire et à la région zygomatico maxillaire homolatérale et sans adénopathies cervicales associées. Une biopsie réalisée était en faveur d’un adénome pléomorphe et le patient a bénéficié d’une exérèse chirurgicale. Conclusion Les tumeurs du palais sont rares et de types histologiques variés. Il faut évoquer la possibilité d’un adénome pléomorphe devant une tuméfaction du palais d’évolution lente afin d’instaurer un traitement chirurgical radical permettant d’éviter une extension locorégional potentiellement invasive qui rend l’exérèse difficile et expose au risque de récidive.
ISSN:0150-9861
DOI:10.1016/j.neurad.2017.01.062