Premiers résultats de la cœlioscopie gynécologique au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Dakar : série prospective de 128 cas

Résumé Objectifs Analyser les résultats et évaluer la pratique de la cœlioscopie gynécologique au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Dakar. Méthodologie L’étude prospective et descriptive porte sur une série continue de 128 actes de cœlioscopie gynécologique effectués du 1er janvier 2006 au 3...

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Published inJournal of obstetrics and gynaecology Canada Vol. 34; no. 10; pp. 939 - 946
Main Authors Mbaye, Magatte, Ph. D., CGO, UCAD, Lamine Cissé, Mamadou, Ph. D., RB, UCAD, Modou Kane Guèye, Serigne, Ph. D., CGO, UCAD, Edouard Faye Dièmé, Marie, Ph. D., CGO, UCAD, Aziz Diouf, Abdoul, Ph. D., HNP, UCAD, Guèye, Mamour, Ph. D., CGO, UCAD, Diouf, Alassane, Ph. D., HNP, UCAD, Charles Moreau, Jean, Ph. D., CGO,UCAD
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published 01.10.2012
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Summary:Résumé Objectifs Analyser les résultats et évaluer la pratique de la cœlioscopie gynécologique au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Dakar. Méthodologie L’étude prospective et descriptive porte sur une série continue de 128 actes de cœlioscopie gynécologique effectués du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2009. Pour chaque cas opératoire, les paramètres sociodémographiques et cliniques, les données opératoires, ainsi que les suites évolutives ont été étudiés. Résultats La cœlioscopie représente 14,37 % de l’activité opératoire programmée. L’âge moyen des patientes est de 32 ans et la parité moyenne, de 1,2. L’intervention est le plus souvent motivée par l’infertilité (78,9 %). Des antécédents d’infections pelviennes sont le lot de 39,8 % des cas. Les pathologies observées sont surtout des anomalies tubaires (70 % des cas d’infertilité), suivies par les kystes de l’ovaire (10,1 %) et l’endométriose. Les gestes opératoires ont consisté, entre autres, en une adhésiolyse (35,1 %) ou une plastie tubaire (30,4 %). Une conversion a été nécessaire dans 7 % des cas, motivée par l’importance des adhérences (3 cas), la prise en charge d’une pathologie associée (4 cas) ou une difficulté technique (2 cas). La plaie vasculaire et la perforation utérine représentent les principales complications. La durée moyenne d’intervention de l’endoscopie diagnostique et de l’endoscopie opératoire est respectivement de 56 minutes et de 107 minutes. Les suites opératoires sont simples dans 91,8 % des cas. Dans la période postopératoire immédiate, un décès dû à la diffusion d’une pneumopathie aiguë est survenu. La durée moyenne de séjour hospitalier est de 3 jours. Nous avons observé un taux de grossesse de 4,6 %. Une indication de procréation médicalement assistée a été posée dans 28,7 % des cas d’infertilité. Conclusion Les nombreux avantages offerts par cette approche à la fois diagnostique et thérapeutique montrent que la cœlioscopie est une activité à intégrer et à développer en service de gynécologie des pays en développement. Cette nécessité est renforcée par l’importance de l’infertilité tubaire d’origine infectieuse qui, si elle était diagnostiquée et prise en charge par l’endoscopie au stade précoce, verrait son pronostic s’améliorer.
ISSN:1701-2163
DOI:10.1016/S1701-2163(16)35407-X