Les mutations du gène MKRN3  sont fréquemment retrouvées dans les pubertés précoces centrales idiopathiques (PPC i) familiales

Introduction Des mutations dans le gène MKRN3  ont été rapportées dans des formes familiales de PPCi. Ce gène est soumis à l’empreinte maternelle et aurait un effet inhibiteur sur la sécrétion de GnRH. Le but de ce travail a été d’évaluer la fréquence des mutations de MKRN3  et de décrire le phénoty...

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Published inAnnales d'endocrinologie Vol. 76; no. 4; pp. 315 - 316
Main Authors Simon, D., Dr, Ba, I, Mekhail, N., Dr, Ecosse, E, Paulsen, A., Dr, Zenaty, D., Dr, Houang, M., Dr, Jesuran Perelroizen, M., Dr, De Filippo, G.P., Dr, Salerno, M., Pr, Simonin, G., Dr, Reynaud, R., Pr, Carel, J.C., Pr, Leger, J., Pr, De Roux, N., Pr
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.09.2015
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Summary:Introduction Des mutations dans le gène MKRN3  ont été rapportées dans des formes familiales de PPCi. Ce gène est soumis à l’empreinte maternelle et aurait un effet inhibiteur sur la sécrétion de GnRH. Le but de ce travail a été d’évaluer la fréquence des mutations de MKRN3  et de décrire le phénotype des patients mutés. Patients et méthodes Patients atteints avec PPCi définie par : Tanner Stade 2 avant 8 ans chez la fille et 9 ans chez le garçon ; pic de LH > 5 UI/L lors du test GnRH ; IRM cérébrale normale. Les formes familiales sont définies par : puberté précoce documentée et/ou ménarche ≤ 10 ans chez les apparenté(e)s. Résultats Quarante-six patients ont été inclus : 28 formes familiales et 18 formes sporadiques. Six mutations considérées comme pathogènes ont été retrouvées dans 13 familles (46 %) et 1 mutation faux sens hétérozygote dans 1 cas sporadique (0,05 %). L’analyse familiale a confirmé la transmission de l’allèle muté par le père. L’âge médian au début de la puberté était plus jeune chez les patients mutés que chez les non mutés (6 ans [5,4–6]) vs 7 ans [5,8–7], p = 0,02), le profil hormonal n’était pas différent entre les 2 groupes. Conclusion Les anomalies du gène MKRN3  sont actuellement à l’origine des causes génétiques les plus fréquentes des PPCi familiales, incitant à séquencer ce gène a fortiori en cas de PPC du côté paternel. La mise en évidence d’une mutation de MKRN3  permettra de dépister et de traiter plus tôt les membres de la fratrie possiblement porteurs.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2015.07.078