Activité physique et habitudes alimentaires : quels comportements chez l’adolescent obèse ?

Introduction La prévalence de l’obésité est en nette augmentation parmi les adolescents qui présentent souvent un mode de vie particulier. Le but de notre travail était d’étudier les habitudes alimentaires et le niveau d’activité physique chez un groupe d’adolescents afin d’identifier les comporteme...

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Published inAnnales d'endocrinologie Vol. 77; no. 4; p. 536
Main Authors Dendana, E, Maatoug, J, Sahli, J, Harrabi, I, Chaieb, M, Ghannem, H
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.09.2016
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Summary:Introduction La prévalence de l’obésité est en nette augmentation parmi les adolescents qui présentent souvent un mode de vie particulier. Le but de notre travail était d’étudier les habitudes alimentaires et le niveau d’activité physique chez un groupe d’adolescents afin d’identifier les comportements à risques quant au développement de l’obésité. Matériel et méthodes Étude transversale, menée entre octobre 2009 et janvier 2010, ayant comporté 4003 élèves scolarisés dans 16 collèges du gouvernorat de Sousse en Tunisie. Un questionnaire sur les habitudes alimentaires et l’activité physique leurs a été auto-administré. La taille et le poids ont été mesurés pour tous les participants. Résultats L’échantillon était composé de 48,3 % de garçons et de 51,7 % de filles dont la moyenne d’âge était de 13,36 (± 1,28) ans. Les élèves de poids normal, en surpoids et obèses étaient respectivement de 76,4 %, 17,9 % et 5,7 %. La consommation d’aliments de la restauration rapide était moins fréquente parmi les obèses de 54,1 % ( p = 0,02). La fréquence de consommation de 5 portions de fruits et légumes était plus faible chez les élèves obèses de 51,3 % ( p = 0,005). Les adolescents qui pratiquaient une activité physique telle que recommandée par l’OMS était de 19,1 % parmi les obèses et de 25,3 % parmi les élèves de poids normal et en surpoids ( p = 0,11). La fréquence des comportements sédentaires était moins élevée chez les adolescents obèses de 33,2 % ( p = 0,61). Discussion En dépit d’une prédisposition génétique identique, les habitudes alimentaires et le faible niveau d’activité physique peuvent conduire à un poids corporel différent d’où l’importance d’étudier ces comportements.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2016.07.875