Évaluation des connaissances sur le diabète chez des patients diabétiques déséquilibrés

Objectifs Évaluer le niveau de connaissances d’un groupe de patients diabétiques hospitalisés pour déséquilibre glycémique. Méthodes Étude transversale sur 60 patients (37 femmes), diabétiques de type 1 ( n = 22) ou 2 ( n = 38), âgés de 15 à 65 ans, sous insuline depuis au moins un an, hospitalisés...

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Published inAnnales d'endocrinologie Vol. 77; no. 4; pp. 512 - 513
Main Authors Hamdi, S, Kammoun, I, Haouat, E, Kandara, H, Ben Salem, L, Ben Slama, C
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.09.2016
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Summary:Objectifs Évaluer le niveau de connaissances d’un groupe de patients diabétiques hospitalisés pour déséquilibre glycémique. Méthodes Étude transversale sur 60 patients (37 femmes), diabétiques de type 1 ( n = 22) ou 2 ( n = 38), âgés de 15 à 65 ans, sous insuline depuis au moins un an, hospitalisés pour diabète mal équilibré (HbA1c > 8 %). Pour évaluer le niveau de connaissances sur le diabète, nous avons procédé au test d’évaluation des connaissances sur le diabète du Michigan. Le test a été traduit en arabe facile. Les patients analphabètes ( n = 10) ont été interrogés directement. Ce test comporte 23 items visant à évaluer les connaissances sur les règles hygiéno-diététiques, l’activité physique, le contrôle glycémique, les soins des pieds, les complications, l’hypo- et l’hyperglycémie. Ces items sont divisés en deux parties : 14 items généraux et 9 items pour les patients traités par insuline. Le score total qui varie entre 0 et 23 est converti en pourcentage. Résultats L’âge moyen était de 43,07 ± 17,29 ans. Les deux tiers avaient des lecteurs glycémiques mais seuls 31,7 % pratiquaient une auto-surveillance glycémique. L’HbA1c moyenne était de 11,5 ± 1,8 %. Le niveau moyen global du test de connaissance était de 60,37 %. Le score de connaissance sur l’utilisation de l’insuline étai meilleur chez les diabétiques de type 1 (75,23 % vs 57 % ; p = 0,001). Les participants qui étaient plus âgés, qui avaient un degré d’instruction plus faible et qui réalisaient moins d’auto-surveillance glycémique avaient un niveau de connaissance plus faible ( p = 0,005). Conclusions Des actions visant à une meilleure éducation des diabétiques et à la promotion de l’auto-surveillance sont nécessaires afin d’améliorer la prise en charge du patient diabétique.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2016.07.793