L’île, la révolte et le vent

La première des utopies de Piero d’Ostra est celle de l’auto-traduction. La plupart de ses œuvres poétiques sont transférées par l’auteur dans sa deuxième langue : un cas de biculturalité affirmée et constamment en acte. Mais on constate que Piero d’Ostra se livre plutôt à une réécriture de son œuvr...

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Published inItalies : culture, civilisation, société Vol. 25; pp. 287 - 321
Main Author Abbrugiati, Perle
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Université Aix-Marseille (AMU) 01.12.2021
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Summary:La première des utopies de Piero d’Ostra est celle de l’auto-traduction. La plupart de ses œuvres poétiques sont transférées par l’auteur dans sa deuxième langue : un cas de biculturalité affirmée et constamment en acte. Mais on constate que Piero d’Ostra se livre plutôt à une réécriture de son œuvre qu’à une traduction littérale, comme il l’a fait pour ses adaptations de Brassens en italien (PUP, 2021). L’utopie est ici également présente comme thème : on étudie trois textes qui constituent trois types d’utopies – utopie idyllique, utopie politique, utopie comme idée pérenne. Ces trois textes ayant fait l’objet de « traductions » dans l’autre langue (dans les deux sens : vers le français ou vers l’italien), notre article réalise plusieurs objectifs : présenter des inédits ; confronter les versions dans les deux langues ; dresser une typologie de l’utopie à travers les contenus de ces trois (ou plutôt six) poèmes. La figure de Piero d’Ostra se dessine comme un homme de défi débonnaire, qui tout tranquillement écrit et « se recommence », provoque l’ordre établi, et considère avec autodérision ses propres utopies.
ISSN:1275-7519
2108-6540
DOI:10.4000/italies.9445