Politesse et bonnes manières dans « Le Café » ou la facette mondaine de l’humanisme des Lumières

La politesse se décline en cerimoniale et en civiltà. Le premier est un ensemble prescriptif de règles, langagières et gestuelles ; contestées, celles-ci sont objet de satire et supportent une charge comique. Le cerimoniale rend visible, par ailleurs, un positionnement social et des rapports de pouv...

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Published inItalies : culture, civilisation, société Vol. 11; pp. 461 - 475
Main Author Abbrugiati, Raymond
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Université Aix-Marseille (AMU) 01.10.2007
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Summary:La politesse se décline en cerimoniale et en civiltà. Le premier est un ensemble prescriptif de règles, langagières et gestuelles ; contestées, celles-ci sont objet de satire et supportent une charge comique. Le cerimoniale rend visible, par ailleurs, un positionnement social et des rapports de pouvoir ; la critique du cerimoniale permet alors aux philosophes du « Café » d’exprimer des préférences politiques nettes en faveur des régimes modérés. La civiltà est une vertu qui rend sensible à l’autre et qui permet de ménager son amour-propre et son narcissisme ; son exercice exige finesse et intuition. C’est la facette mondaine de l’humanisme des Lumières.
ISSN:1275-7519
2108-6540
DOI:10.4000/italies.846