Pratiques alimentaires des diabétiques de type 2 suivis au Centre Antidiabétique d’Abidjan

Objectifs : La prévalence du diabète augmente rapidement en Afrique sub-saharienne. Les mesures hygiéno-diététiques jouent un rôle primordial dans le contrôle du déséquilibre glycémique et des complications cardiovasculaires du diabète. Les objectifs de cette étude étaient de décrire le profil des p...

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Published inSanté publique (Vandoeuvre-lès-Nancy, France) Vol. 29; no. 3; pp. 423 - 430
Main Authors Purifine Ake-Tano, Sassor Odile, Ekou, Franck Kokora, Konan, Yao Eugène, Tetchi, Ekissi Orsot, Kpebo, Denise Olga, Sable, Stéphane Parfait, Aka, Félix, Dagnan, Ncho Simplice
Format Journal Article
LanguageFrench
Published S.F.S.P 10.07.2017
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Summary:Objectifs : La prévalence du diabète augmente rapidement en Afrique sub-saharienne. Les mesures hygiéno-diététiques jouent un rôle primordial dans le contrôle du déséquilibre glycémique et des complications cardiovasculaires du diabète. Les objectifs de cette étude étaient de décrire le profil des patients diabétiques de type 2 suivis au Centre Antidiabétique d’Abidjan (CADA), décrire leurs pratiques alimentaires et identifier les facteurs influençant celles-ci. Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale à visée descriptive et analytique qui s’est déroulée en 2014 au CADA. Au total, 384 diabétiques ont été inclus. Résultats : Les patients avaient un âge moyen de 56,2 (ET : 11,7) ans et étaient diabétiques depuis en moyenne 8,6 ans. Les principales comorbidités étaient la surcharge pondérale (56,8 %) et l’hypertension artérielle (45,3 %). Plus de la moitié des patients soit 60,7 % n’avaient pas une bonne connaissance des aliments déconseillés aux diabétiques. Concernant leurs pratiques alimentaires, 88,5 % ne prenaient pas leur repas à des heures fixes, 11,7 % affirmaient grignoter et 61,5 % se restauraient hors de la maison. Par ailleurs 60,4 % affirmaient avoir consommé au moins un aliment déconseillé au cours de la semaine ayant précédé l’enquête. Les aliments les plus concernés étaient les préparations grasses et fritures (31,5 %). Les patients qui ignoraient que la consommation de préparations grasses et de fritures était déconseillée aux diabétiques avaient trois fois plus de risque de consommer de tels aliments (p < 0,001). Conclusions : Le renforcement de la prise en charge nutritionnelle à travers des séances d’éducation thérapeutique est primordial pour améliorer les pratiques alimentaires des diabétiques de type 2 en Côte d’Ivoire.
Bibliography:Santé publique. Volume 29, n° 3
ISSN:0995-3914
2104-3841
DOI:10.3917/spub.173.0423