Les techniques chirurgicales mini-invasives : avantages et inconvénients
De nouvelles techniques chirurgicales miniinvasives sont de nos jours privilégiées à l’hémorroïdectomie tripédiculaire de Milligan et Morgan considérée comme la technique de référence en chirurgie hémorroïdaire. Elles ont l’avantage de suites postopératoires moins douloureuses et moins contraignante...
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Published in | Côlon & rectum Vol. 14; no. 1; pp. 29 - 34 |
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Main Authors | , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Heidelberg
Lavoisier
01.02.2020
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Subjects | |
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Summary: | De nouvelles techniques chirurgicales miniinvasives sont de nos jours privilégiées à l’hémorroïdectomie tripédiculaire de Milligan et Morgan considérée comme la technique de référence en chirurgie hémorroïdaire. Elles ont l’avantage de suites postopératoires moins douloureuses et moins contraignantes. De ce fait, elles sont particulièrement appréciées des patients actifs, mais également des praticiens, car elles ne modifient pas l’architecture du canal anal et sont intéressantes dans des situations à risque pour l’hémorroïdectomie classique. Elles ont cependant l’inconvénient d’un taux de récidive plus important et ne sont pas indiquées en cas de pathologie hémorroïdaire externe. De nos jours, on dispose de quatre techniques pratiquées en France. Les mieux validées sont l’anopexie de Longo et les ligatures doppler avec mucopexie, qui donnent globalement des résultats similaires. Cependant, en raison de complications rares mais toutefois graves de l’anopexie, les ligatures doppler avec mucopexie sont actuellement largement préférées. L’hémorroïdoplastie au laser et la radiofréquence (procédure Rafaelo®) semblent donner des résultats intéressants, mais nécessitent probablement plus d’évaluations. Une approche au cas par cas qui tient compte des symptômes et des attentes de chaque patient, mais également de l’expertise du praticien, doit permettre de choisir la technique la plus adaptée.
Milligan-Morgan hemorrhoidectomy was for a long time the “gold standard” for hemorroidal surgery. Nowadays, minimally invasive hemorrhoidal surgery is preferred by a lot of patients, and surgeons, because of minimal postoperative pain and less burdensome aftermath. Minimally invasive techniques maintain the integrity of hemorrhoidal tissue and are interesting in patients with risk factors of fecal incontinence, suffering from inflammatory bowel disease or with anal sexuality. These techniques have the inconvenience of more restrictive indications (for example, not indicated for external hemorrhoidal disease) and higher risk of failure and recurrence. Nowadays, in France, four techniques are available. Stapled hemorrhoidopexy and Doppler-guided hemorrhoidal artery ligation with or without mucopexy were both considerably studied; they seem to give broadly similar results in terms of efficacy. However, exceptional but serious complications reported with stapled hemorrhoidopexy have caused it to lose ground to Doppler-guided ligation. Other latest techniques, such as laser hemorrhoidoplasty (LHP®) and the Rafaelo® procedure, have attractive principles, but their initial promising results deserve to be confirmed by more robust studies. At the present time, a tailored approach is needed in order to find the best compromise for the patient between the immediate postoperative constraints and the therapeutic result. |
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ISSN: | 1951-6371 1951-638X |
DOI: | 10.3166/cer-2020-0122 |