Chateaubriand et la vanité : varietas ou pari pascalien ?

Chateaubriand a produit une œuvre paradoxale : il fut accusé de vanité bien qu’il ait combattu sans relâche la vanité ; il employa le terme de vanité sous toutes ses acceptions, cela contrairement à ses contemporains ou ses prédécesseurs, Retz et Rousseau. D’où ces questions : doit-on réduire son œu...

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Published inQuêtes Littéraires no. 8; pp. 64 - 75
Main Author Garneau de l’Isle-Adam, Marie-Christine Alix
Format Journal Article
LanguageEnglish
French
Published The John Paul II Catholic University of Lublin & Werset Publishing House 30.12.2018
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Summary:Chateaubriand a produit une œuvre paradoxale : il fut accusé de vanité bien qu’il ait combattu sans relâche la vanité ; il employa le terme de vanité sous toutes ses acceptions, cela contrairement à ses contemporains ou ses prédécesseurs, Retz et Rousseau. D’où ces questions : doit-on réduire son œuvre à une vaine ποικιλíα, un exercice de rhétorique égocentrique procédant du miroitement et de la profusion, ou doit-on considérer son auteur comme un moraliste, continuateur de Pascal et donc un « monstre incompréhensible » à son siècle ?
ISSN:2084-8099
2657-487X
DOI:10.31743/ql.3480