Relations eaux de surface–eaux souterraines d'une rivière tropicale au Mali

• Published in: Comptes rendus de l'Académie des sciences. Série II. Fascicule a, Sciences de la terre et des planètes Vol. 330; no. 10; pp. 689 - 692
• Main Authors: Mahé, Gil, Olivry, Jean-Claude, Dessouassi, Robert, Orange, Didier, Bamba, Fatogoma, Servat, Eric
• Format: Journal Article
• Language: French
• Published: Paris Elsevier B.V 01.05.2000; Elsevier
• Subjects: Bani; Bani river; discharges; débits; eaux souterraines; groundwater; Hydrologie; Hydrologie. Hydrogéologie; low flows; Mali; Sciences de la terre; Sciences exactes et technologie; tarissements; Terre, ocean, espace; Mali; Afrique Ouest; Mali; Bani; discharges; Bani river; groundwater; low flows; eaux souterraines; débits; tarissements; Tarissement; Bassin Bani; Niveau piézométrique; Ressource eau; Eau surface; Puits eau; Pluviométrie; Débit rivière; Pluie; Etiage; Précipitation atmosphérique; Eau souterraine; Afrique
• ISSN: 1251-8050
• DOI: 10.1016/S1251-8050(00)00188-9

The annual average of the groundwater levels in 27 wells is connected to the annual climate impact on the groundwater resources in the Bani river basin (Douna, 101 600 square kilometers). The groundwater level variations are well correlated to rainfall variations, and for the lowest levels of groundwater, the runoff stops in the dry season at Douna. The humid year of 1994 caused a rise in the groundwater level to the same level as 1981, together with a reduction of the depletion coefficient. But the runoff is still weak, showing that the rainfall–runoff relationships are modified over the long term. La moyenne annuelle des niveaux piézométriques de 27 puits est représentative de l’impact annuel du climat sur les ressources en eaux souterraines du bassin du Bani (Douna, 101 600 km 2). Les variations du niveau de la nappe sont bien corrélées avec les variations de pluie, et les années d’étiage nul à Douna correspondent aux niveaux de nappe les plus bas de la série de 15 années d’observations. L’excédent pluviométrique de 1994 fait remonter la nappe au niveau de 1981, en concordance avec un coefficient de tarissement faible, mais les écoulements restent faibles, indiquant une relation pluie–débit durablement modifiée.