Enquête réalisée en 1988 auprès des laboratoires de parasitologie sur l'incidence des examens liés à l'infection VIH

Seize laboratoires de parasitologie-mycologie ont répondu à un questionnaire concernant leur activité face aux sujets VIH positifs et les éventuelles difficultés ressenties devant l'accroissement de cette pathologie récente. Les résultats sont présentés par catégorie de prélèvements. Les clinic...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published inMédecine et maladies infectieuses Vol. 21; no. 12; pp. 738 - 745
Main Authors Faucherre, V., Jarry, D., Brunel, M., Rioux, J.A.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Paris Elsevier SAS 01.12.1991
Elsevier
Subjects
Online AccessGet full text

Cover

Loading…
More Information
Summary:Seize laboratoires de parasitologie-mycologie ont répondu à un questionnaire concernant leur activité face aux sujets VIH positifs et les éventuelles difficultés ressenties devant l'accroissement de cette pathologie récente. Les résultats sont présentés par catégorie de prélèvements. Les cliniciens demandent de plus en plus souvent des analyses parasitologiques à visée diagnostique chez les patients VIH positifs ou sidéens (18 000 analyses). Le lavage broncho-alvéolaire est rentable, il est souvent réalisé (2 128) et le taux de positivité pour Pneumocystis carinii est élevé (jusqu'à 35 %). L'examen parasitologique des selles est le prélèvement le plus souvent effectué, mais son taux de positivité est faible (2 à 22 %). Les cryptosporidies, qui sont retrouvées dans 0.5 à 10 % des cas, sont les parasites les plus intéressants sur le plan pronostique ; Isospora belli n'a été rencontré que sept fois. La ponction de moëlle a permis de porter le diagnostic de leishmaniose viscérale douze fois. Les examens sérologiques sont très souvent demandés, mais, notamment pour Toxoplasma et pour Candida albicans, ils sont d'interprétation délicate dans le cas d'un déficit immunitaire. La recherche d'antigènes circulants par contre, en particulier du Cryptocoque, semble un atout diagnostique intéressant. L'augmentation de la demande d'analyses, conséquence de l'extension de l'épidémie, ne semble pas constituer un problème majeur pour les laboratoires de parasitologie, en dehors de la difficulté accrue pour se procurer certains produits nécessaires, en particulier en immunologie. Sixteen parasitology-mycology laboratories answered a questionnaire about their activities concerning HIV positive patients and the possible difficulties encountered in front of the increase of this recent pathology. Results are shown according to the differents sample categories. Physicians require more and more parasitologic analysis in their diagnosis for HIV positive patient or AIDS people (18 000 analysis). Bronchoalveolar rinsing is often of great interest ; it is often carried out (2 128) and the positivity ratio for Pneumocystis carinii is high (reaching 35 %). Parasitological research of the faecalus matter is the most common, but its positivity rate is low (2 to 22 %). Cryptosporidies found in 0.5 to 10 % of the parasitological research of the faecalus matter, are the most interesting parasites for prognosis. Isospora belli was found only seven times. Twelve diagnoses of visceral leishmaniasis have been found through medullar punctioning. Serology analysis are very often required but especially for Toxoplasma and Candida albicans, they are not easy to interpret in the case of an immunology deficiency. Looking for circulating antigenes, especially Cryptocoques, seems to be interesting for diagnosing. An increase number of analysis requests, following the spreading epidemic, does'nt seem to be a major problem for the parasitology laboratories, except some more difficulties in finding some expensive products, used especially in immunology.
ISSN:0399-077X
1769-6690
DOI:10.1016/S0399-077X(05)81425-8