Une extension de la résistance des méningocoques à la pénicilline est-elle à craindre ?
Depuis une dizaine d'années, on assiste à l'apparition, en Europe surtout mais aussi en Afrique du Sud et aux Etats-Unis, de méningocoques de moindre sensibilité à la pénicilline. Cette résistance de bas niveau semble le plus souvent en rapport avec la production d'une PLP2 de faible...
Saved in:
Published in | Médecine et maladies infectieuses Vol. 24; no. 3; pp. 252 - 254 |
---|---|
Main Authors | , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Paris
Elsevier SAS
01.03.1994
Elsevier |
Subjects | |
Online Access | Get full text |
Cover
Loading…
Summary: | Depuis une dizaine d'années, on assiste à l'apparition, en Europe surtout mais aussi en Afrique du Sud et aux Etats-Unis, de méningocoques de moindre sensibilité à la pénicilline. Cette résistance de bas niveau semble le plus souvent en rapport avec la production d'une PLP2 de faible affinité, la production de pénicillinase restant un problème exceptionnel chez les méningocoques. Cette évolution de la résistance doit inciter les bactériologistes à évaluer avec précision le niveau de sensibilité à la pénicilline des souches de méningocoques isolées en clinique.
During the last few years, isolates of
Neisseria meningitidis that are resistant to penicillin have been increasingly reported, mainly from Spain, south Africa and UK. Four strains with high level of resistance (MIC > 2 mg/l) were shown to produce β-lactamase, but the majority have only moderate increase in the MIC's for penicillin (MIC > 0.1 mg/l), due to the production of low-affinity forms of PBP-2. |
---|---|
ISSN: | 0399-077X 1769-6690 |
DOI: | 10.1016/S0399-077X(05)80562-1 |