Conjonctivites chroniques et récidivantes de l'enfant : Intérêt d'une exploration systématique
La place de l'allergie dans le diagnostic des conjonctivites chroniques et récidivantes de l'enfant est documentée au sein d'une population de 24 enfants âgés de 4 ans à 14 ans et 10 mois, répondant au diagnostic ophtalmologique de Conjonctivite aiguë et récidivante (CAR; n = 7), chro...
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Published in | Revue française d'allergologie et d'immunologie clinique Vol. 36; no. 5; pp. 459 - 465 |
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Main Authors | , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Paris
Elsevier SAS
01.09.1996
Elsevier |
Subjects | |
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Summary: | La place de l'allergie dans le diagnostic des conjonctivites chroniques et récidivantes de l'enfant est documentée au sein d'une population de 24 enfants âgés de 4 ans à 14 ans et 10 mois, répondant au diagnostic ophtalmologique de Conjonctivite aiguë et récidivante (CAR; n = 7), chronique (CC; n = 12) ou de forme vernale (CV; n = 7). Nous avons considéré comme « allergiquesles 15 enfants répondant à deux critères parmi les trois suivants : Ig E totales élevées, un test cutané positif, un dosage d'Ig E spécifiques supérieur à 3,5 UI/mL. Parmi eux, nous avons considéré qu'il existait une « allergie conjonctivalechez 12 enfants dont les Ig E lacrymales sont supérieures à ++, ou dont l'ECP lacrymale est supérieure à l'ECP sérique, ou dont le test de provocation conjonctivale est positif à un allergène. Le bilan allergique et biologique comparatif, sanguin et lacrymal, a permis d'extraire 6 sensibilisations conjonctivales aux pollens de graminées, 4 aux acariens, un seul à l'alternaria et à l'arachide. Aucune des trois formes ophtalmologiques n'est plus particulièrement associée au diagnostic d'allergie ou d'allergie conjonctivale. Le taux d'Ig E totales sériques et lacrymales est plus élevé dans les CAR que dans les 2 formes chroniques. L'ECP des larmes est plus élevée dans la CC (115 ± 38,2 ng/mL) que dans la CAR (80,6 ± 41,9 ng/mL) et la CV (39,4 ± 19,9 ng/mL). Les taux lacrymaux des protéines, de l'albumine et du lysozyme ne varient pas significativement entre les trois formes mais permettent de confirmer l'inflammation conjonctivale.
The place of allergy in the diagnosis of chronic recurrent conjunctivitis in children is documented in a population of 24 children between the ages of 4 and 14 years 10 months, presenting with an ophthalmological diagnosis of acute and recurrent conjunctivitis (ARC; n = 7), chronic conjunctivitis (CC; n = 12) or vernal conjunctivitis (VC; n = 7). The 15 children satisfying two of the following three criteria were considered to be « allergic : high total IgE, positive skin test, specific IgE titre greater than 3.5 μ/mL. Twelve of these children were considered to suffer from « conjunctival allergy , as their lacrimal IgE was greater than ++, or their lacrimal ECP was greater than the serum ECP, or their conjunctival provocation test was positive to an allergen. The comparative, blood and lacrimal, allergological and laboratory assessment revealed 6 cases of conjunctival sensitization to Graminaceae pollen, 4 cases of house dust mite allergy, and only one case of sensitization to alternaria and peanuts. None of the three ophthalmological forms was more particularly associated with the diagnosis of allergy or conjunctival allergy. The serum and lacrimal total IgE levels were higher in ARC than in the 2 chronic forms. The ECP of tears was higher in CC (115 ± 38.2 ng/mL) than in CAR (80.6 ± 41.9 ng/mL) and VC (39.4 ± 19.9 ng/mL). Lacrimal levels of protein, albumin and lysozyme were not significantly different between the three forms of conjunctivitis, but confirmed the presence of conjunctival inflammation. |
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ISSN: | 0335-7457 |
DOI: | 10.1016/S0335-7457(96)80003-7 |