Valorisation d'activité en réanimation polyvalente à travers deux systèmes de classification de patients

To compare costs of an intensive care unit's (ICU) activity through two medicoeconomic classifications: the first leads to the actual hospital's budget negotiation; the second is experimental. Selection and description of intensive care unit stays. Classification with the Diagnosis Related...

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Published inRéanimation urgences Vol. 8; no. 2; pp. 85 - 91
Main Authors Botti, G., Guidon, C., Misset, B., Naiditch, M., Fieschi, M., François, G.
Format Journal Article Conference Proceeding
LanguageFrench
Published Paris Elsevier B.V 01.05.1999
Elsevier
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Summary:To compare costs of an intensive care unit's (ICU) activity through two medicoeconomic classifications: the first leads to the actual hospital's budget negotiation; the second is experimental. Selection and description of intensive care unit stays. Classification with the Diagnosis Related Groups system, description and cost evaluation. Classification with a new system developed by the Société de Réanimation de Langue Française, the Société Française d'Anesthésie et Réanimation and the group Image of the Ecole Nationale de la Santé Publique, description and cost evaluation. Comparison. A 17 bed, medical/surgical ICU in a 875 bed urban teaching hospital. All patients admissions to an adult ICU over 1995. None. The comparison study concerned 806 hospital stays. The hospital received 2,834,932 points with Diagnosis Related Groups and 4,108,108 with the new specific classification. The reason for the difference lies in a very poor accounting of patient severity and specific resource utilization in the Diagnosis Related Groups system. When their case-mix justifies a great number of intensive care beds, hospitals are really penalized by the actual budget system. Comparer la valorisation d'une année d'activité d'un service de réanimation polyvalente adultes, obtenue par l'intermédiaire de deux classifications médico-économiques différentes, l'une utilisée en routine dans les établissements de soins français depuis le 1 er janvier 1996, l'autre testée expérimentalement par un groupe de travail composé de réanimateurs médicaux et chirurgicaux. Analyse rétrospective d'un groupe de patients hospitalisés en réanimation. Classification de ces séjours en termes de Groupes homogènes de malades et valorisation. Classification de ces séjours en termes de groupes spécifiques de réanimation élaborés par un groupe de travail associant la Société de réanimation de langue française, la Société française d'anesthésie et réanimation et le groupe Image de l'École nationale de la santé publique et valorisation. Comparaison des deux valorisations. Une réanimation polyvalente adultes de 17 lits dans un CHU de 875 lits de court séjour. Tous les patients admis dans l'unité pendant l'année 1995. Aucune. La comparaison porte sur 803 séjours hospitaliers. La valorisation par l'intermédiaire des Groupes homogènes de malades aboutit à 2834932 points d'Indice synthétique d'activité ; celle réalisée par l'intermédiaire des groupes spécifiques de réanimation aboutit à 4 108 108 points d'Indice synthétique d'activité. Cette sous-évaluation de l'activité de réanimation à travers les Groupes homogènes de malades s'explique aisément par la non-prise en compte de la gravité des patients et de la lourdeur des prises en charge quien découlent dans le système de dotation budgétaire actuel du Programme de médicalisation du système d'information. La classification médicoéconomique, qui est aujourd'hui au centre de la négociation budgétaire des établissements de santé, pénalise de façon non négligeable ces derniers dès lors que leur recrutement justifie l'existence d'un nombre élevé de lits de réanimation.
ISSN:1164-6756
DOI:10.1016/S1164-6756(99)80030-9