Épanchement méconial péritesticulaire. À propos de deux cas

• Published in: Archives de pédiatrie : organe officiel de la Société française de pédiatrie Vol. 8; no. 5; pp. 504 - 507
• Main Authors: Bouhafs, A, Bouvier, R, Dodat, H
• Format: Journal Article
• Language: French
• Published: Paris Elsevier SAS 01.05.2001; Elsevier
• Subjects: calcification scrotale; Gestation. Foetus. Placenta; Gynecologie. Andrologie. Obstetrique; hydrocèle; infant, newborn, diseases; meconium; méconium; orchitis; Pathologie mère, foetus, gestation; peritonitis; péritonite; Sciences biologiques et medicales; Sciences medicales; méconium; hydrocèle; meconium; infant, newborn, diseases; calcification scrotale; peritonitis; péritonite; orchitis; Appareil génital mâle pathologie; Homme; Nourrisson; Scrotum pathologie; Diagnostic; Etude cas; Pathogénie; Epanchement; Méconium
• ISSN: 0929-693X; 1769-664X
• DOI: 10.1016/S0929-693X(00)00253-0

Observations. – Les auteurs rapportent deux observations d’épanchement méconial péritesticulaire chez des nourrissons âgés respectivement de dix jours et de cinq mois. Les lésions se sont manifestées par une tuméfaction inguinoscrotale isolée dans un cas et associée dans lˈautre à des phénomènes douloureux et inflammatoires. Lˈexamen extemporané réalisé une seule fois a permis une intervention chirurgicale conservatrice chez un seul enfant. Commentaires. – Une quarantaine de cas identiques seulement est rapportée dans la littérature et témoigne dˈune perforation digestive anténatale totalement cicatrisée et asymptomatique. Les calcifications péritonéales résiduelles facilitent souvent le diagnostic et permettent, alors, dˈéviter lˈexploration chirurgicale. Néanmoins, dans la moitié des cas, les manifestations scrotales sont isolées, ce qui rend le diagnostic préopératoire difficile. Conclusion. – La connaissance de cette entité permet dˈéviter une orchidectomie abusive. Case reports. – Two cases of meconium periorchitis respectively in a ten-day- and a five-month-old infant are reported. The presenting symptom was a scrotal mass, isolated in one case and associated with pain and inflammation in the other case. Intraoperative histological diagnosis allowed conservative surgery in one case. Comments. – About 40 cases of scrotal manifestations of an intrauterine perforation of the gastrointestinal tract are reported in the literature. In cases with associated intraperitoneal calcifications, the diagnosis is easy and surgical exploration may be avoided, spontaneous resolution being the rule. However, in half of the cases, a scrotal mass is the only manifestation and raises the question of a testicular tumor. Conclusion. – Unfamiliarity with this unusual entity may lead to unnecessary orchiectomy.