Interprétation de l'identification du ganglion sentinelle dans les cancers vulvaires
L'identification du ganglion sentinelle (GS) permettrait dans certains cancers vulvaires d'omettre le curage inguinal et de réduire les séquelles, mais elle ne doit pas faire méconnaître une atteinte ganglionnaire qui compromettrait le pronostic vital. Depuis juin 2002, 38 patientes porteu...
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Published in | Gynécologie, obstétrique & fertilité Vol. 34; no. 9; pp. 706 - 710 |
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Main Authors | , , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Paris
Elsevier SAS
01.09.2006
Elsevier |
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Summary: | L'identification du ganglion sentinelle (GS) permettrait dans certains cancers vulvaires d'omettre le curage inguinal et de réduire les séquelles, mais elle ne doit pas faire méconnaître une atteinte ganglionnaire qui compromettrait le pronostic vital.
Depuis juin 2002, 38 patientes porteuses de lésions T1 ou T2 ont eu une identification du GS par injection d'isotopes avec scintigraphie, puis détection peropératoire par sonde de détection isotopique, plus ou moins bleu patenté. Cela était suivi par un curage complet. En cas de lésion de la ligne médiane (26 cas), le curage était bilatéral quels que fussent les résultats de l'identification du GS. Les GS indemnes en histologie standard étaient étudiés en immunohistochimie à la recherche de micrométastases.
Un ou plusieurs GS ont été identifiés chez 36 des 38 patientes. Soixante-quatre creux inguinaux ont été étudiés dont 15 étaient métastatiques. Dans neuf de ces 15 creux, le GS était atteint, dans cinq il n'avait pas été identifié, dans un il s'agissait d'un faux négatif. Dans ces six derniers creux, le curage contenait des ganglions totalement envahis histologiquement. Dans 19 des 26 tumeurs médianes, l'opérateur n'a identifié un GS qu'unilatéralement. Le côté sans GS identifié contenait des ganglions métastatiques dans cinq cas.
L'échec d'identification du GS peut être dû à un ganglion totalement envahi. Cela doit être pris en compte en particulier dans la prise en charge des tumeurs médianes où un drainage qui semble unilatéral à la scintigraphie ne doit pas dispenser d'une exploration du côté « muet ».
Sentinel node (SN) identification in vulvar carcinoma would avoid groin dissection and its complications in early stages, but we first have to validate the method, as an unrecognised node metastasis is detrimental to survival.
Since June 2002, 38 patients with T1 or T2 lesions underwent SN identification by radioactive tracer injection and scintigraphy with, on the following day, per operative use of a handheld probe
±
patent blue dye. In case of a midline lesion, a bilateral inguinal dissection was performed whatever the result of SN identification. SN free from disease were ultrastaged with immunohistochemistry.
1 or more SN were identified in 36 out of 38 patients. 64 groins were analysed, 15 with node metastases. In 9 out of these 15 cases the SN was metastatic, in 5 it had not been identified, and in 1 it was a false negative. In these last 6 cases, there were massively metastatic nodes in the groin. In 19 out of the 26 midline lesions the surgeon identified only unilateral SN. The side without SN contained metastatic nodes in 5 cases.
Failure in SN identification is sometimes related to a massively invaded node. This should be taken into account especially in the management of midline tumors where a seemingly unilateral drainage at scintigraphy warrants nevertheless a surgical assessment of the mute groin. |
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ISSN: | 1297-9589 1769-6682 |
DOI: | 10.1016/j.gyobfe.2006.07.002 |