Épanchement de Morel-Lavallée en chirurgie orthopédique (À propos de 19 cas)

Ce travail a pour but d’étudier des formes cliniques surtout anciennes de l’épanchement de Morel-Lavallée, de discuter la place de l’aponévrotomie de Ronceray et de proposer des critères d’indication thérapeutique. Il s’agissait d’une série rétrospective continue sur 20 ans de 1989 à 2009. Onze homm...

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Published inAnnales de chirurgie plastique et esthétique Vol. 56; no. 1; pp. 27 - 32
Main Authors Coulibaly, N.F., Sankale, A.A., Sy, M.H., Kinkpe, C.V.A., Kasse, A.N., Diouf, S., Seye, S.I.L.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Issy-les-Moulineaux Elsevier SAS 01.02.2011
Elsevier Masson
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Summary:Ce travail a pour but d’étudier des formes cliniques surtout anciennes de l’épanchement de Morel-Lavallée, de discuter la place de l’aponévrotomie de Ronceray et de proposer des critères d’indication thérapeutique. Il s’agissait d’une série rétrospective continue sur 20 ans de 1989 à 2009. Onze hommes et huit femmes, âgés en moyenne de 36,7 ans, ont été traités pour un épanchement de Morel-Lavallée. L’étiologie dominante était les accidents de la voie publique. La collection était ancienne supérieure à trois semaines pour sept patients. Le volume de la collection liquidienne était en moyenne de 1237 cm 3 (extrêmes 60 cm 3–12 L). Le traitement conservateur avait concerné tous les patients qui avaient une collection récente inférieure à trois semaines et trois autres qui avaient une collection ancienne. Le traitement chirurgical a été institué en définitive dix fois dont quatre en première intention et six fois après l’échec du traitement antérieur. La guérison a été obtenue d’emblée dans 91 % chez les patients qui avaient une collection récente par la seule méthode conservatrice et chez quatre patients par la méthode de Ronceray. Chez les trois autres, elle n’a été obtenue qu’au prix de débridements et de talcâge après un échec du premier traitement. Les auteurs insistent sur certaines formes rares rencontrées en Afrique notamment « la forme virtuelle », les formes anciennes et les formes trop abondantes (12 L). Ils plaident pour la fenestration aponévrotique décrite par Ronceray pour ces dernières. The object of this work is the study of especially ancient clinical forms of the effusion of Morel-Lavallée, to discuss the place of deep fascial fenestration by Ronceray and to propose criteria of therapeutic indication. Our study concerns a continuous retrospective series over 20 years from 1989 till 2009. Eleven men and eight women, 36.7 year-old on average were treated for an effusion of Morel-Lavallée. The dominant etiology was represented by the accidents of the public highway. The collection was discovered after 41.4 days on average (extremes of 1–180 days). The volume of the collection was on average of 1237 cm 3 (extremes 60 cm 3–12 L). The conservative treatment concerned all patients who had a recent collection lower than three weeks and three others who had an ancient collection. The surgical treatment was established after all 10 times among which four in first intention and six times after failure of the previous treatment. The cure was obtained in 91% of the patients who had a recent collection by the only conservative method and among four patients by the method of Ronceray. To the three others, it was obtained after iterative unbridlings and talcage treatment. The authors insist on certain rare forms met in Africa in particular the “virtual form”, the ancient forms and the too plentiful forms (12 L). They plead for use deep fascial fenestrations by Ronceray for these last ones.
ISSN:0294-1260
1768-319X
DOI:10.1016/j.anplas.2010.10.012