Connaissances de 3 IST chez 168 patients d’un CDAG-CIDDIST

La diminution des IST fait partie des objectifs du plan national de lutte contre les IST, notamment via l’information des populations. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les connaissances des patients du CDAG d’un CHU d’outre-mer à propos de l’hépatite B, des chlamydioses uro-génita...

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Published inMédecine et maladies infectieuses Vol. 47; no. 4; p. S89
Main Authors Cuziat, J., Gaud, C.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Paris Elsevier SAS 01.06.2017
Elsevier Science Ltd
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Summary:La diminution des IST fait partie des objectifs du plan national de lutte contre les IST, notamment via l’information des populations. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les connaissances des patients du CDAG d’un CHU d’outre-mer à propos de l’hépatite B, des chlamydioses uro-génitales et de la syphilis. L’objectif secondaire était de comparer les résultats selon les caractéristiques sociodémographiques des répondants. Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique, observationelle. Cent soixante-huit auto-questionnaires ont été recueillis entre le 22/4/2014 et le 25/9/2014. Les données sociodémographiques et les réponses aux questions ont été croisées grâce au test du Chi2. Notre population a des caractéristiques sociodémographiques variées (âge, sexe, lieu de naissance, lieu d’habitation, niveau d’étude, professions, situation matrimoniale). Le nombre de répondants a varié selon les questions. Le terme « chlamydiose » est inconnu de 62 (37 %) des répondants. Selon la maladie, les rapports vaginaux sont considérés comme à risque de transmission par 98 à 117 (71 à 81 %) des répondants, dans 71 à 87 (51 à 64 %) des cas pour les sodomies, 64 à 83 (46 à 58 %) pour les fellations et 62 à 79 (45 à 55 %) pour les cunnilingus. L’usage du préservatif est considéré comme protecteur pour 100 à 127 (61 à 82 %) des patients et la réduction du nombre de partenaires pour 52 à 63 (38 à 43 %) des répondants. Ces IST sont considérées comme toujours symptomatiques par 59 à 93 (45 à 69 %) des patients. Le nombre de patients pensant à une possible transmission spontanée, par contact avec les objets, par les caresses ou les baisers est au maximum de 20 (23 %). Le nombre de répondants pensant avoir pris des risques à propos de ces IST est de 45 à 52 (39 à 49 %). Les conséquences à court et long terme sont mal connues. Nous n’avons pas mis en évidence de différences de réponses en fonction des profils sociodémographiques. Les connaissances des patients de notre CDAG-CIDDIST à propos de la syphilis, des chlamydioses uro-génitales et de l’hépatite B sont décevantes. Il faut renforcer l’information de la population à propos des IST.
ISSN:0399-077X
1769-6690
DOI:10.1016/j.medmal.2017.03.204