Contribution à l’histoire de l’interprétation consécutive : le metourguemane dans les synagogues de l’Antiquité

Résumé La littérature rabbinique de l’Antiquité (les deux Talmuds et le Midrach) atteste de l’existence d’une profession bien définie, celle du metourguemane, interprète attitré ou occasionnel d’un rabbin, d’un maître, d’un prédicateur, d’un tribunal ou d’une synagogue. Bien que composite et non dép...

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Published inMeta (Montréal) Vol. 50; no. 3; pp. 972 - 986
Main Author Kaufmann, Francine
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Les Presses de l'Université de Montréal 2005
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Summary:Résumé La littérature rabbinique de l’Antiquité (les deux Talmuds et le Midrach) atteste de l’existence d’une profession bien définie, celle du metourguemane, interprète attitré ou occasionnel d’un rabbin, d’un maître, d’un prédicateur, d’un tribunal ou d’une synagogue. Bien que composite et non dépourvu d’éléments légendaires, ce corpus de plusieurs milliers de pages permet à l’historien de la traduction de se faire une idée relativement détaillée de la fonction et de la pratique de la traduction qui n’a cessé d’évoluer durant plus d’un millénaire. L’étude présentée ici évoque d’abord les précurseurs du metourguemane : le mélits (celui qui parle bien, et « en bien ») et le balchane (maître du langage et polyglotte). Elle se concentre alors plus particulièrement sur les règles et les anecdotes qui illustrent les modalités de l’interprétation consécutive qui accompagne la lecture publique de la Bible hébraïque dans le rituel synagogal et les évalue à la lumière des normes contemporaines.
ISSN:0026-0452
1492-1421
DOI:10.7202/011608ar