Amétropies en milieu scolaire dans la région centrale du Togo

Les vices de réfraction non corrigés constituent la principale cause de déficience visuelle dans le monde mais aussi la plus facile à éviter. Le but de cette étude est de disposer de données cliniques et épidémiologiques pour une planification efficiente de dotation de verres correcteurs dans le cad...

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Published inJournal français d'ophtalmologie Vol. 36; no. 9; pp. 769 - 774
Main Authors Nonon Saa, K.B., Atobian, K., Banla, M., Rédah, T., Maneh, N., Walser, A.
Format Journal Article Conference Proceeding
LanguageFrench
Published Paris Elsevier Masson SAS 01.11.2013
Masson
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Summary:Les vices de réfraction non corrigés constituent la principale cause de déficience visuelle dans le monde mais aussi la plus facile à éviter. Le but de cette étude est de disposer de données cliniques et épidémiologiques pour une planification efficiente de dotation de verres correcteurs dans le cadre d’un projet soutenu par la Croix-Rouge suisse dans la dite région. Pour ce faire, 66 écoles primaires ont été identifiées dans la zone de couverture du projet par la technique de tirage au sort sans remise dans lesquelles des enseignants ont été préalablement formés à la prise de l’acuité visuelle (AV). Les écoliers référés par ces enseignants ont été examinés par des professionnels de la santé oculaire. Les écoliers amétropes dépistés (AV≤7/10 au moins sur un œil) ont bénéficié d’une réfractométrie automatique sous-cycloplégique. Sur 19 252 écoliers inscrits, 13 039 ont bénéficié d’une prise d’AV par les enseignants (taux de participation=68 %). Parmi eux, 366 amétropes ont été identifiés soit une prévalence d’environ 3 %. La moyenne d’âge des écoliers examinés était de 10,7±2,3ans avec un sexe ratio de 1,06. L’auto-réfractométrie qui a été faite à 37 % des amétropes a permis de les classer en trois groupes : hypermétropies (4 %), myopies (5 %) et astigmatisme de tout type (91 %). Quel que soit le type d’amétropie, le degré de sévérité a été faible dans 88 %. Les résultats de cette étude ont permis de relever, d’une part, l’importance de la contribution des enseignants dans l’éducation en santé oculaire dans le cadre de la lutte contre les amétropies en milieu scolaire et, d’autre part, de planifier de façon efficiente les actions de cette lutte. Untreated refractive errors represent the main visual impairment in the world but also the easiest to avoid. The goal of this survey is to use clinical and epidemiological data to efficiently plan distribution of corrective glasses in a project supported by the Swiss Red Cross in the central region of Togo. To achieve this goal, 66 primary schools were identified randomly in the catchment area of the project. The teachers at these schools were previously trained to test visual acuity (VA). The schoolchildren referred by these teachers were examined by eye care professionals. The schoolchildren with ametropia (VA≤7/10 in at least one eye) underwent cycloplegic autorefraction. Of a total of 19,252 registered schoolchildren, 13,039 underwent VA testing by the teachers (participation rate=68%). Among them, 366 cases of ametropia were identified (prevalence about 3%). The average age of the schoolchildren examined was 10.7±2.3years, with a sex ratio of 1.06. Autorefraction, which was performed for 37% of the schoolchildren with ametropia allowed them to be classified into three groups: hyperopia (4%), myopia (5%) and astigmatism of all types (91%). Regardless of the type of ametropia, the degree of severity was mild in 88%. The results of this survey have highlighted the importance of the teachers’ contribution to eye care education in the struggle against refractive errors within the school environment, as well as helping to efficiently plan actions against ametropia.
ISSN:0181-5512
DOI:10.1016/j.jfo.2013.04.002