Les dépistages recommandés chez l’enfant de deux à six ans. Étude de faisabilité et pratiques en médecine générale

La HAS prévoit des actes de dépistage à réaliser chez l’enfant entre deux et six ans au cours de consultations dédiées. Les tests proposés pour explorer la vision, l’audition, le développement psycho moteur et comportemental, le langage et l’obésité sont en général considérés comme réalisables par l...

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Published inJournal de pédiatrie et de puériculture Vol. 23; no. 3; pp. 125 - 130
Main Authors Guillemet, J.-M., Baron, C., Bouquet, E., Paré, F., Tanguy, M., Fanello, S.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Paris Elsevier SAS 01.06.2010
Elsevier
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Summary:La HAS prévoit des actes de dépistage à réaliser chez l’enfant entre deux et six ans au cours de consultations dédiées. Les tests proposés pour explorer la vision, l’audition, le développement psycho moteur et comportemental, le langage et l’obésité sont en général considérés comme réalisables par les médecins généralistes. L’enquête effectuée par les auteurs auprès de 90 médecins généralistes montre que certains tests simples ne sont pas suffisamment mis en pratique ou restent encore méconnus. L’amélioration de la diffusion des recommandations ainsi qu’un travail de sensibilisation sur l’intérêt des tests proposés semble nécessaire. La répartition des tâches entre les différents acteurs de santé intervenant auprès de l’enfant d’âge scolaire pourrait également être une piste vers l’amélioration de la qualité des soins. The French High Autority for Health foresees acts of screening to be carried out on children between two and six years during dedicated consultations. The tests proposed to investigate the vision, the hearing, the psychomotor and behavioural development, the language and the obesity are considered achievable by general practitioners. Nevertheless, this survey, conducted among 90 general practitioners, reveals that certain simple tests are not sufficiently put into practice or remain still underestimated. It seems necessary to disseminate more widely the current recommendations and raise the public interest on the proposed tests. The improvement of the quality of care may also be based on a better coordination between the various health professionals.
ISSN:0987-7983
1777-5981
DOI:10.1016/j.jpp.2010.03.002