Etude anthropo-sociologique des mariages consanguins dans la population de Sabra (Ouest-Algerien)

Dans le cadre de l’étude de la diversité socio-culturelle des différentes populations de l'ouest-algérien ainsi que la recherche de de leurs liens de parenté, le présent travail porte sur l'étude de la consanguinité au sein de la population rurale de Sabra (Tlemcen). Il a pour objectif de...

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Published inLebanese science journal Vol. 20; no. 2; pp. 323 - 341
Main Authors Moussouni, Abd al-Latif, Ammaria, Aouar Metri, Ukashah, Shayif, Bu Azzah, Hayah
Format Journal Article
LanguageEnglish
French
Published بيروت، لبنان المجلس الوطني للبحوث العلمية 27.08.2019
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Summary:Dans le cadre de l’étude de la diversité socio-culturelle des différentes populations de l'ouest-algérien ainsi que la recherche de de leurs liens de parenté, le présent travail porte sur l'étude de la consanguinité au sein de la population rurale de Sabra (Tlemcen). Il a pour objectif de décrire la perception des mariages consanguins, déterminer l'interaction entre le statut social et la prévalence de la consanguinité, et d’analyser les facteurs associés aux pratiques des unions consanguine. Les résultats ont mis en évidence une proportion élevée de consanguinité de 33,33%. Ils ont montré également, une légère préférence pour les mariages entre apparentés du second degré. De plus, la structure socio-culturelle et anthropologique des unions consanguines, depuis plusieurs générations et aujourd’hui, demeure une pratique sociale normative et courante dans notre population. L’analyse des corrélats sociaux a enregistré un effet significatif protecteur par rapport à deux variables explicatives en association avec le choix des mariages consanguins, il s'agit bien du lieu de résidence durant l'enfance (en dehors de Sabra) et la deuxième classe d'âge au moment du mariage (20-29 ans). Bien que, cette analyse n’a révélé aucune relation étroite entre ces variables explicatives et l’adoption de cette forme matrimoniale chez les sujets de notre population, la probabilité de pratiquer un mariage consanguin ne pourrait pas être aléatoire. Elle dépendrait d’autres facteurs de l’ordre économiques, socio- culturelles, démographiques et géographiques. In the framework of the study of the socio-cultural diversity of the different populations of Western Algeria and the analysis of their kinship ties, this work focuses on the study of consanguinity in the rural population of Sabra (Tlemcen). It aims to describe the perception of inbreeding marriages, to determine the interaction between social status and the prevalence of consanguinity, and to analyse the factors associated with the practices of consanguineous unions. The results showed a high proportion of consanguinity of 33.33%. They also showed a slight preference for marriages between relatives of the second degree. In addition, the socio-cultural and anthropological structure of consanguineous unions, for several generations and today, remains a normative and common social practice in our population. The analysis of social correlates showed a significant protective effect with respect to two explanatory variables in association with the choice of consanguineous marriages, it is indeed the place of residence during childhood (outside Sabra) and the second class age at the time of marriage (20-29 years). Although this analysis revealed no close relationship between these explanatory variables and the adoption of this marital form among the subjects of our population, the probability of practicing a consanguineous marriage could not be random. It would depend on other economic, socio-cultural, demographic and geographical.
ISSN:1561-3410
2413-371X
DOI:10.22453/LSJ-020.2.323-341