L’histoire du malade. Croisement de deux anthropologies

L’histoire des malades peut intégrer l’anthropologie de deux manières. Tout d’abord, elle peut utiliser l’anthropologie comme source de méthode et de questionnement. En écrivant une histoire de l’homme malade, l’historien se doit de saisir une situation corporelle individuelle et ses conséquences so...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published inL'atelier du Centre de recherches historiques Vol. 6
Main Author Labey, Pauline
Format Journal Article
LanguageEnglish
French
Published Centre de recherches historiques - EHESS 06.05.2010
Subjects
Online AccessGet full text

Cover

Loading…
More Information
Summary:L’histoire des malades peut intégrer l’anthropologie de deux manières. Tout d’abord, elle peut utiliser l’anthropologie comme source de méthode et de questionnement. En écrivant une histoire de l’homme malade, l’historien se doit de saisir une situation corporelle individuelle et ses conséquences sociales dans un quotidien. Il interroge donc une société sur son rapport au corps, lorsqu’il est atteint par le mal, et sur son rapport à la norme, lorsqu’on s’en écarte. Ensuite, l’histoire des malades peut porter sur l’anthropologie comme discours, produit dans une période donnée. L’anthropologie est dès lors abordée en tant qu’objet de recherche. En croisant pratique et discours, il est possible de saisir les conséquences individuelles de l’évènement maladie. Pour le Moyen Age central, enjeux spirituels et enjeux institutionnels peuvent s’éclairer, grâce à cette double utilisation de l’anthropologie.
ISSN:1760-7914
1760-7914
DOI:10.4000/acrh.1985