Du privatisme à la gouvernance urbaine, administration de l’espace public urbain et questions de justice spatiale aux États-Unis

L’idéologie du « privatisme », soit le rejet total de toute responsabilité civile envers les intérêts publics, a présidé au développement des villes américaines au xixe siècle. C’est cette idéologie qui a limité le rôle du gouvernement dans le développement urbain. Cet article entend démontrer que l...

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Published inCahiers du MIMMOC Vol. 11
Main Author GERVAIS, Laurence
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Université de Poitiers 05.06.2014
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Summary:L’idéologie du « privatisme », soit le rejet total de toute responsabilité civile envers les intérêts publics, a présidé au développement des villes américaines au xixe siècle. C’est cette idéologie qui a limité le rôle du gouvernement dans le développement urbain. Cet article entend démontrer que la « nouvelle gouvernance » des villes américaines aujourd’hui, issue des théories néo-libérales d’ « empowerment » et de retrait de l’état, a ses racines dans l’idéologie du privatisme et à la peur de la planification urbaine du xixe siècle. « Privatism » – understood as the rejection of any civil responsibility towards public interest – dominated the development of American cities in the nineteeth century. Such an ideology limited the role of local governments in urban development and decision-making. This article wishes to demonstrate that today’s urban governance –based on neoliberalism and theories of « empowerment »– is rooted in nineteeth century’s privatism and fear of urban planning.
ISSN:1951-6789
DOI:10.4000/mimmoc.1597