La logistique de la campagne de 1814. La France de 1814 avait-elle les moyens de poursuivre la résistance ?

Après la défaite de Leipzig, Napoléon rentre en France. La Grande armée est laminée. Il sait que, tôt ou tard, les coalisés vont traverser le Rhin et marcher sur Paris. Sans plus attendre, il se doit de remettre sur pied une armée capable d’arrêter l’ennemi pour, ensuite, le rejeter hors des frontiè...

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Published inNapoleonica. La revue Vol. 35; no. 3; pp. 20 - 41
Main Author Cyr, Pascal
Format Journal Article
LanguageFrench
Published La Fondation Napoléon 2019
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Summary:Après la défaite de Leipzig, Napoléon rentre en France. La Grande armée est laminée. Il sait que, tôt ou tard, les coalisés vont traverser le Rhin et marcher sur Paris. Sans plus attendre, il se doit de remettre sur pied une armée capable d’arrêter l’ennemi pour, ensuite, le rejeter hors des frontières. Mais la tâche de reconstruction ne sera pas de tout repos. L’argent manque et l’administration est dans un état de désorganisation indescriptible. Les dépôts sont vides. On manque de fusils, d’uniformes et de nourriture. Le 24 janvier 1814, Napoléon prend le commandement d’une armée de conscrits qui meurt de faim. En dépit des victoires remportées à Champaubert, Montmirail, Vauchamps et Reims, l’Empereur ne peut pas sortir victorieux de cette campagne. L’ennemi détient une supériorité numérique de trois contre un et la France est épuisée. Toutes ses ressources financières, matérielles et humaines ont été englouties lors des deux campagnes précédentes, soient celles de Russie et d’Allemagne. Avant même de se mettre à la tête de ses troupes, la partie est jouée d’avance.
Bibliography:Stendhal 1813, campagne de 1814, Napoléon et Hannibal, Lecture sous le Premier Empire
ISSN:2100-0123
2100-0123
DOI:10.3917/napo.035.0020